Nuages rouges
Baiser sangsue
Dans la rencontre d'un monde qui meurt
Je suis mi-lac mi-tourbière
Ma survie ne dépend que de l'eau de pluie
Aucun torrent de vie sue de nos pores
Que ce monde est triste
Que la tristesse est nulle
Et que le nul est monde
Elle est le désert
Je suis l'eau
Au fond
Je suis là
Là où elle est
Il n'y a rien d'autre
Elle n'est pas l'autre
Il y a des préjugés de la froideur
Et même de la haine
Un chemin sur les parois du temps
Et scannent ses photos anciennes
Fanées en vrac au fond du tiroir
Elles attendaient depuis trop longtemps
Une nouvelle lumière un nouveau regard
En O
Parmi les pierres
Qui abritaient ses femmes courageuses
Venues prier l'amour
Sans doute
Regarder à ses pieds ses songes
L'amour jeune
Dont les horizons étaient bornés
Par les silhouettes de ses femmes
À l'orgueil de ses épreuves
Tantôt grandioses tantôt familières
Fières de leurs histoires
O
Que d'être compris et aimé
Trop de portraits figés et tristes
C'est la parade des aiguilles
Celle des monts et des merveilles
Merveilles qui font rêver les uns
Et trembler les autres
Bonjour James et merci pour ce magnifique écrit et vidéo
RépondreSupprimerAmitié
A
Bise de Bourgogne
Un poème qui demande réflexion...
RépondreSupprimerDes mots très forts
Bien amicalement
O
RépondreSupprimerRien ne plaît davantage que d'être compris et aimé
Mais il y en a trop
Trop de portraits figés et tristes
C'est la parade des aiguilles
Celle des monts et des merveilles
Merveilles qui font rêver les uns
Et trembler les autres
Des reversements de rôles et un tout qui se complète ...l'un dans l'autre, mais je ne suis pas si sure, car ton écriture, singulière, demande plusieurs lectures, je crois.
Merci de ce premier partage !
RépondreSupprimerMes amitiés
Sybilla