Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige dans l'absence grelotte
Fouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Au coin du feu
Un visage diffuse un parfum de narcisses
Il est beau
J'en prends maintenant conscience
Je l’aime beaucoup
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en hirondelle zozote
Gribouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Ce soir j'aime les oiseaux
La vie d'où qu'elle vienne
Dis moi que tu te sens mieux
Dis moi ce que tu fais
Nous nous sommes toujours là
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en bataille chuchote
Dépouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Entre l’eau turquoise de la mer
Et le blanc du grand paradis
Juste ciel
J'ai choisi ma raison d'être
Le voyage continue
Salut papa
Comment ça va
Je suis venu encore une fois
Discuter avec toi
Tu sais dehors
La neige en grâce légère flotte
Mouille jusqu'aux étoiles
Mes rêves
Les coccinelles sont toujours rouges
Avec des ronds noirs
Qui indiquent leurs âges
Je t'embrasse
Je t'embrasse
***
Salut papa,
Comment ça va ?
Je suis venu encore une fois discuter avec toi.
Tu sais, dehors,
la neige dans l'absence grelotte,
fouille jusqu'aux étoiles,
mes rêves.
Au coin du feu,
un visage diffuse un parfum de narcisses.
Il est beau,
j'en prends maintenant conscience.
Je l’aime beaucoup.
Salut papa,
Comment ça va ?
Je suis venu encore une fois discuter avec toi.
Tu sais, dehors,
la neige en hirondelle zozote,
gribouille jusqu'aux étoiles,
mes rêves.
Ce soir, j'aime les oiseaux.
La vie, d'où qu'elle vienne,
dis-moi que tu te sens mieux,
dis-moi ce que tu fais.
Nous nous sommes toujours là.
Salut papa,
Comment ça va ?
Je suis venu encore une fois discuter avec toi.
Tu sais, dehors,
la neige en bataille chuchote,
dépouille jusqu'aux étoiles,
mes rêves.
Entre l’eau turquoise de la mer
et le blanc du grand paradis,
juste ciel,
j'ai choisi ma raison d'être.
Le voyage continue.
Salut papa,
Comment ça va ?
Je suis venu encore une fois discuter avec toi.
Tu sais, dehors,
la neige en grâce légère flotte,
mouille jusqu'aux étoiles,
mes rêves.
Les coccinelles sont toujours rouges,
avec des ronds noirs
qui indiquent leurs âges.
Je t'embrasse,
je t'embrasse.
"Salut Papa ...La neige dans l'absence grelotte" Très émouvant votre texte !
RépondreSupprimerIl y a toujours quelque chose de profondément émouvant dans le lien où qu'elle se loge
Supprimerterriblement beau
RépondreSupprimerSublime...
RépondreSupprimerBon noël
Permettez moi de le dédier en pensée et
RépondreSupprimerentre deux larmes
à mon papa qui me manque aussi beaucoup
Que les fêtes à venir vous soient douces
Bonsoir et Bonne Soirée à vous
écrire c'est partager
SupprimerBonnes fêtes
L'amour du papa est bien présent dans ces élucubrations
RépondreSupprimerTANGO... Allo ici papa Tango Charlie
SupprimerSuperbe mais si bouleversant... il y a tant de mots que l'on voudrait dire et qui font si mal à garder pour soi...
RépondreSupprimerBisous
Superbe et touchant ce poème : il m'a bouleversée à la lecture et pourtant je ne suis pas gnognotte
RépondreSupprimerÉnormément d'affection dans tes mots : des choses essentielles que l'on n'a osé dire et qui reviennent en mémoire.
Merci pour le partage
lucienne
la poésie dans l'absence ... joli joli
RépondreSupprimerPoésie : douce présence des mots...
SupprimerSi beau et si triste. Tes mots sont emplis d'un tel amour que j'en suis toute émue en te lisant.
RépondreSupprimer« Émouvant, l'on en imagine beaucoup. »
RépondreSupprimerL'imaginaire sauve l'esprit à défaut que sauver le corps
SupprimerPrésence...!
RépondreSupprimerBouleversant de Beauté!
Merci pour ce poème qui dit tout!
Amitiés!
Peut-être y a-t-il une peau invisible qui enferme chaque être humain
RépondreSupprimerDans une bulle d’encre et que les mots sont :
« Des larmes du ciel, de la lumière et de l’ombre. »
C'est superbe et ton histoire est aussi la mienne mais avec mon grand père. Ce que je sais c'est que chaque jour mes pensées vont vers lui.
Les mots ont ce pouvoir de nous consoler un peu.
Morts, nos aimés, vous n’êtes pas seuls.
Ma soirée sera belle, merci à toi.
Amitiés
oui c'est terriblement beau
RépondreSupprimerJoli poème et cette neige si belle et gracieuse donne une impression d'attirance, de rencontre pour pouvoir dire à quel point il est aimé
RépondreSupprimerj'ai vu le mien..merci
Un commentaire c'est aussi une cerise sur un gateau...
RépondreSupprimerTa publication se doit d'être plus lue.
Ce qui est étonnant c'est cette idée reçue que les points noirs des coccinelles soient les ans, mon grand père l'affirmait aussi. En réalité c'est ainsi que l'on reconnaît les nombreuses espèces. L' échange avec ton papa n'en est que plus fort.
Bonne journée
Amitié