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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

Copyright numéro 00048772-1

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Tous mes poèmes

samedi

Le labyrinthe du ventre

La nuit je parle
Je parle seul
Je te parle
Cœur abandonné
Au-dessus des tuiles romanes
Aucun regard m'échappe
Une étoile décline l'amour
Sur ce cœur endormi
Je ne vais pas mourir à genoux
Ni même debout
Votre absence m'assombrit

La nuit est ce corps abstrait
Qui te creuse l'estomac
T'ouvre une poche d'air
Où le rêve te ressuscite
Après une journée d'enfer

Comment perdre du temps
Si je ne l'ai même pas gagné

Voilà
Un pub
Un snack
Un PMU
Une brasserie
Un quatuor qui cherche son identité
Les toilettes sont propres
Si tu considères que le pire
Est toujours en retard
À l'opposée du courant d'air
Installé au bout d'une banquette
J'aperçois une paire d'ailes
Un vieux paquet de Gauloise
Traîne sur l'étain du bar
Mystère
Aucun fumeur
Aucune odeur de tabac froid
Aucun brouillard
Juste une lance à incendie
Nettoie le trottoir
Et la fureur du square

Du bois
Du skaï
Du métal
Une nappe en papier
Une musique de gare
Du jazz
Du rock
Je m'en balance
Du moment que j'ai les oreilles en cloque
Pour ne pas entendre à ma gauche
Le naufrage du gros lard
À ma droite
Les magouilles des trois costards
À ma gauche
Un Sidecar se promène
Sur les lèvres d'une aventurière
Où tous les chemins mènent à la mort
Une blonde vise la brune
La mousse sur ma barbe parle de liberté
Pendant qu'un croque monsieur
Attend les mains de la serveuse
Plus légère qu'une feuille de carton plume
Dans la septième course
Prix souviens-toi
Dix huit partants
Tous disparus avant l'arrivée
Le vieux d'en face a perdu sa retraite
Son petit cochon
À revêtu son gilet jaune

Vais-je commander
La fameuse choucroute royale au Riesling
Ma visa n'a pas d'odeur
D'or elle rassure l'homme en noir
Je n'ai plus que vingt secondes
Pour taper le code
Et franchir la porte du terminus
Où une assistante maternelle
Dieu qu'elle est belle
Suce le pouce de son gilet rose

Autour de moi
Ma mort si légère
Qu'elle cohabite
La dépouille des anges
Au-dessus des aiguilles de marbre
De la cathédrale
Légèreté qui hérisse 
Le duvet de mon spleen
Vers l'étoile du berger
Frisson d'un rappel
Où l'eau de rose se déverse
Sur la peau de la chansonnière
Qui traverse furtivement
Le champ de mon miroir soleil

À l'aube je glisserai
Sur un nouveau jour






Sidecar : Cockail cognac cointreau jus de citron

44 commentaires:

  1. simlecteurmars 10, 2019

    J'aime bien ton écrit et cette ambiance, presque vue et vécue...lol.
    https://www.jepoemes.com/images/nighthawkedwarkhopper-jpg.9881/
    Kdo pour toi, camarade de la poésie.

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    Réponses
    1. Hello sir Hopper
      encore une mélancolie qui invite au voyage....
      faut il avoir le coeur
      libéré et réaliste...
      pour beaucoup c'est trop


      Merci.

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  2. Sentimentalemars 10, 2019

    j'apprécie de plus en plus votre poésie
    Bon dimanche
    Gaby

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    1. toutes les histoires ont un début et une faim...





      merci.

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  3. Moïse Wolffmars 10, 2019

    Le labyrinthe du ventre, les voies qui mènent au soulagement des sucs gastriques sont nombreuses, une "avale hanche" de mots à consommer avec ou sans modération, une publication où tout un état du "vivre et ressentir" se font voir, comme ce film de Jean-Pierre Jeunet "le fabuleux destin d'Amélie Poulain où toute une vie émotionnelle défile avec ce parfum de déjà vécu ou presque ! joliment écrit!

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  4. Tout est dit, j'adore les films de JP Jeunet et en particulier Amélie Poulain

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    1. Le poulain est dans le pré...
      Et broute la luzerne de la carte postale

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  5. L'effet labyrinthique a bien rempli son rôle... une route à suivre sur les paroles de la nuit et qui finit par mener au petit jour... bravo James !

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  6. marinettemars 10, 2019

    C'est magnifique

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. L'insurrection est visible en filigrane suggérée selon l'overdose la cause le délit l'envie la destination et l'orientation.
      merci...

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    2. Donc j'ai lu la beauté sortant des entrailles d'une sensualité sobre malgré le side car, d'un tabagisme ailé et sans odeur comme la carte d'ailleurs, et la choucroute qui m'aurait manquée dans le style, je fais ce que je veux c'est mon poème...Et puis quelques gilets homochromiques, tout de même.
      J'ai tout lu, tout aimé...Je referme.
      tiens... J'ai pas changé d'avis

      L'idée du jeune malfrat me plait bien ou de l'écrivain.

      Bon un coeur évident !

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  8. COLOMAR Edithmars 11, 2019

    Inhabituel poème ,long et passionnant ,Des yeux qui avec vaillance
    ont lu deux fois pour entrer entre les lignes .
    La nuit est ce temps ou l'on parle avec son Amour ,avec sans pudeur
    l'on dit des mots impossibles à formuler dans la vie ronron .
    Une étoile décline l'amour sur ce coeur endormi ,mais il va renaître
    Une étoile voyons, il va s'emballer ce coeur qui attend la passion .
    A traîner son spleen dans de tels endroits,les rencontres sont
    saisissantes ,ubuesques .
    Une mort légère çà existe ,profitez en ,et l'étoile du berger un refuge
    de rêve . L'aube arrivera et vous pleurerez cette nuit incroyable !
    Merci JAMES .

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  9. Eliane Hélène kermorvantmars 11, 2019

    a attribué +1 : Le labyrinthe du ventre

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  10. a attribué +1 : Le labyrinthe du ventre

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  11. Angelina Alegriamars 11, 2019

    a attribué +1 : Le labyrinthe du ventre

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  12. Salut James, c'est bizarre, je retrouve des détails de ton texte dans les détails de ma vie, je ne te dirais pas lesquels, on pourra toujours s'amuser dessus, en tout cas je trouve les coïncidences étranges. je dois être fatigué, pas à cause de la lecture hein, j'ai bien aimé suivre ce que tu suivais c'est à dire ne rien suivre que le mot et le sens qui vient, merci pour toutes ses nuances, même si certaines peuvent être améliorer, mais ce n'est que mon avis, top

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    Réponses
    1. Tout est possible

      Dans un monde qui essaie de se libérer de ses démons

      Bien qu'il n'y a que les oiseaux qui volent

      Et que l'homme essaie de l'imiter

      Un jour il finira par les flinguer tous



      Même si je ne cours pas après

      L'amélioration aime prendre ses distances

      De peur d'être parfait

      Quant aux détails d'une vraisemblance

      Entre mes mots et ta vie

      Le monde reste petit



      Bonne nuit...

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  13. simlecteurmars 11, 2019

    Prose s'impose explose
    Quand l'état d'âme propose
    Vers Prévert et les piverts
    N'en sous_estimons
    Quand en s'aimant
    Une petite mort, la mort légère
    j'aimerai trouver mes étagères.

    Inspiration du sim-papillon.

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. tant que tes étagères
      folles et légères
      ne brûlent pas
      tes poésies flamberont...
      Inspiration
      D'un extincteur

      à plus

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  14. unrienlabimemars 11, 2019


    « Merci »

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  15. Le labyrinthe du Ventre est un instant de vie
    Ou chaque image se percute !
    C'est un poème qu'il faut lire a 100 a l'heure il n'est est que plus captivant
    Amitiés
    Perceval

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Fureur de vivre
      Fureur de vaincre
      Fureur d'être invisible
      Vivre point d'exclamation

      Signé quelqu'un

      Supprimer
  16. REVEPOURPREmars 14, 2019

    wow......quelle ambiance

    une petite merveille à la James.....et son style unique


    bravo

    amiiités


    RP

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Salut vieux druide...
      Le jaune ce n'est pas ton truc
      mais avec un peu d'eau
      et beaucoup de glaçons
      la pilule passe
      comme un suppositoire
      dans le cul d'un éléphant rose...

      Supprimer
  17. « "nous attendons le beau geste, seulement le mot juste"... Ta plume sait et vous le faites si bien... »

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je ne sais pas trop si ma plume c'est qui je suis mais je m'y attèle

      Supprimer
  18. comme un scénario, l'on te suis... j'ai beaucoup aimé

    RépondreSupprimer
  19. où l'on a l'impression de suivre
    ta muse Félix mon colon
    digérant pour pouvoir survivre
    une nourriture de plomb

    RépondreSupprimer
  20. Super bien rythmé et adapté à tes bottes de géant.
    Sinon à la fin du dîner tu as fais quoi, sauté à l'élastique ou volé des amphores?

    RépondreSupprimer
  21. Cinquieme valleeoctobre 02, 2019

    J'ai fait du stop
    mais envoyant
    ce sidecar déjanté
    j'ai avalé mon pouce

    Finalement j'y suis monté:
    L'imaginaire au top
    Soudain brillant
    m'y pousse !

    Merci mais j'arriverai trop tard : je viens de lire l'heure !

    Rêvons !

    RépondreSupprimer
  22. Sylvain2023octobre 05, 2019

    Tiens! J'aime beaucoup ! J'aime bien être surprise quand je lis . Je me surprise aussi moi même à penser : "mais comment a-t-il écrit cela ? On dirait que tout est vrai .

    J'aime bien . c'est comme un Kaléidoscope .

    RépondreSupprimer
  23. Je me disais bien, je connais ce style pour moi ineffable (Heuromed, de JP)

    RépondreSupprimer
  24. Un monologue, patchwork d’images du quotidien parsemées de notations surréalistes, dont j’ai aimé la poésie et auquel j’attribue ipso facto un cœur.

    RépondreSupprimer
  25. L'histoire d'une journée comme dans un polar ou le jeune malfrat observe pour mieux agir, il verra bien demain.

    RépondreSupprimer
  26. Belle lecture, imagée, comme j’aime

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  27. Un poème kaléidoscope soigné et vraiment très plaisant à lire, un cœur, bien sûr.

    RépondreSupprimer

  28. Donc j'ai lu la beauté sortant des entrailles d'une sensualité sobre malgré le side car, d'un tabagisme ailé et sans odeur comme la carte d'ailleurs, et la choucroute qui m'aurait manquée dans le style, je fais ce que je veux c'est mon poème...Et puis quelques gilets homochromiques, tout de même.
    J'ai tout lu, tout aimé...Je referme.
    tiens... J'ai pas changé d'avis

    L'idée du jeune malfrat me plait bien ou de l'écrivain.

    Bon un coeur évident !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Être le témoins de son temps... Une heure éphémère qui marque le jour... Et l'écrire.

      C'est ce qui plaît dans "les proses" c'est la liberté d'écrire de la poésie... et ceux qui disent que la prose ne sert pas la langue et que le prosateur s'en sert... à chacun son île incompréhensible...



      Merci Muriell.

      Supprimer
  29. La poésie est une suspension qui éclaire le monde artisan d'écritsmars 19, 2024

    nos centres neuronaux,comme le ventre, participent à la symphonie de la vie, qui est musique, aux intonations colorées en contact avec celles du cosmos et la poésie émet de ces notes qui émeuvent les âmes en chœur .............
    Et "Le labyrinthe du ventre" m'y fait penser. ; et "nous ne faisons que passer"
    alors autant entendre ces musiques avant le grand silence

    Merci
    William

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui...Une connexion entre nos centres neuronaux, le cosmos et la poésie, qui nous inviterait à écouter la symphonie de la vie avant le silence éternel... C'est de la science fiction comme le jour blanc d'après... Il s'appelle comment déjà Dieu... Marcel.le..

      merci. prenez soin de vous !

      Supprimer
  30. Galatea belgamars 21, 2024

    Je ne comprends tout de ton regard dedans, dehors et des associations qui naissent en accord avec ton milieu, tes manques et tes désirs...mais la poésie est là, entre ces lignes courtes comme un souffle sans oxygène ou un espoir qui se prolonge quand l'aube,la lumière, enfin, arrive.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La poésie parfois émerge entre les lignes droites comme courbes, semblable à un souffle sans oxygène, prolongeant l'espoir jusqu'à l'aube de la lumière... Cébo non

      Supprimer
  31. Hubix-Jeeemars 21, 2024

    'aime bien...

    Tu parles de jazz et ce texte me fait penser à quelques jazz nocturnes que tu suis, les yeux fermés...

    On peut/pourrait penser à de l'improvisation, mais tout semble maîtrisé, couler de source, nature quoi !

    Parfois, l'atmosphère ressemble à celui d'un film noir, un regard à la James Ellroy...

    Amicalement...

    Hubix.

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