Pour mieux projeter en avant
La liste de ses remords
Il a tant insufflé d'air
Au bout du chemin
Avec la pluie et le vent
Vieux et branlant
Son torse ébène est maintenant
Dans le cœur obsolescent
Programmé pour durer
Le temps en a décidé autrement
C'est dans la peine
Que ses membranes
Appellent au crime
Les ondes innombrables
N’y changeront rien
Planent comme des branches mortes
À l’insoutenable tempête
Il a donné cinq ans de sa force
Dans la brume électrique
Mon baladeur est mort
De la musique en pleine tempête.
RépondreSupprimerTout est poétique, surtout la musique qui se tait.
Bravo !
J'ai coup à coup trop de brume dans mon cœur
RépondreSupprimer« Il y aura des jours meilleurs James, courage »
RépondreSupprimerles jours se suivent mais ne se ressemblent pas si tu déranges
SupprimerSusanne Dereve a noté Chronique d'une balade.
RépondreSupprimerElectron a noté Chronique d'une balade.
RépondreSupprimerUn beau requiem en vers pour la mort d'un baladeur, l'idée est originale et le résultat poétique très convainquant !
RépondreSupprimerQuand la musique s'arrête
RépondreSupprimerOn regarde la lumière
Qui se balade en fait
Métamorphose civière ...
douloureuse balade
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