Un vrai bonheur
Mon personnage est mort de rire
Coincé entre un foulard
À la partition pieuse
Et un cochon de lait
À la queue facétieuse
Sur les bords de la lucidité
J'ai invité la Marche Turque
À redescendre
De son feu de l'amour
Tant pis pour les puristes
Qui ne veulent pas qu'on change
Une note aux morceaux classiques
Nous le savons tous
Sans être de sales cons
Qu'une frontière est un nœud coulissant
Que l'on étrangle
Si la colombe chante faux
Un chemin blanc s'ouvre à moi
Comme si une armée de muses
Fût venue préalablement
Me laver les pieds
Avant de traverser la scène
En compagnie de mille
Pieds nickelés
De l'autre côté
Ah oui tout était beau
C'était des fées du logis
Les ruisseaux épanchaient la même liqueur
Jusqu'à la mer
Et j'y trempais mes vertiges
Le cœur à l'envers
Avec la dilatation du temps
Les mots se distillent
Le soleil brille
La pluie arrose
La terre nourrit
Et soudain
À la fenêtre plein ouest
Semblable à un accent circonflexe
Un nouvel orage
Me replonge dans la nuit
Semblable à un point d'exclamation
Un éclair m'interpelle
Content de lui-même
Les pieds sur terre
L'homme survivra-t-il
À cette énième hérésie
Devenue un instant positive
Les images sont intéressantes.
RépondreSupprimerMerci pour cette lecture
oui, mais la marche turc, aux chiottes plutôt !
RépondreSupprimerTirer la chasse sans se mouiller les pieds
SupprimerCe n'est pas Français
Et voilà le coq sur son tas de fumier
lâchera-t-il un dernier obus
histoire de chanter l'hymne
sans froisser ses voisins
Signer La devise révolutionnaire
J'aime cette poésie un peu déjantée mais entraînante
RépondreSupprimerGaby
... à vive allure
SupprimerSigné 225 45 r18
très fort
RépondreSupprimerFort bien
SupprimerAllons
décidément on nous trompait
Que nous dit-on tous les jours
La poésie est morte en France
l’industrie l’a tuée
l’amour de l’idéal a fait place
à l’amour du gain
Pure calomnie
Signé incognito
oui j'ladore
RépondreSupprimerSaint Yorre
SupprimerÉclair pour génie ou pour fulgurance ?
RépondreSupprimerEn tout état de cause et nonobstant ma réflexion à la cloche qui tintinnabule, ce partage est superbement construit, subtil et intelligent.
Amitiés soleil
Z.
Merci de voir la bêtise monter en mayonnaise sous ma plume de faisan
SupprimerSigné Le corbeau
De l'autre côté
RépondreSupprimerAh oui tout était beau
C'était des fées du logis
Les ruisseaux épanchaient la même liqueur
Jusqu'à la mer
Et j'y trempais mes vertiges
Le cœur à l'envers
D' un éclair à l'autre tu vis ta vie de poète ...
Bises
lilia
La marche turque, celle de Lully me transporte, surtout par temps d'orage. Wink
RépondreSupprimerPierreJ.
Lumineux! Foudroyant!
RépondreSupprimerLe tableau i conique va bien avec cette galanchade...
Euh... Une indigestion d'éclair au chocolat ? j'♥ !!!
RépondreSupprimerLa révolution est au bord du cône
Supprimerou l'insurrection est au bord du trône
Signé à votre sinécure