Tout est piment d'or
Iceberg et volcan
Nos deux corps ne parlent plus
Parce que les mots sont morts
Tout se trouve à découvert
La collision s'approche
Je pars l'affronter
Et la rejeter
Là
À l'abri du mauvais sang
D'une bénédiction déguisée
J'aimerais lui offrir cent une roses
Oh ne pleurez pas pour moi
Et laissez mes mains habiles
Dégrafer son cache-cœur
En écrin de roses bleues
Qui sentent bon la jeunesse
Sur ce vent fiévreux et noir
Je dépose à ses lèvres
Ma charpente sans défense
Sur chacune de ses nervures
Elle qui soulève mon cœur
À chaque onde nocturne
Je sens ses genoux trembler
Lorsqu'elle réinvente l'amour
Désormais je le vois partout
Même dans le sang
Dans chaque pierre du jardin
Qui s'égaye à la douceur de la pluie
Aux chants des oiseaux
Dans les arbres
Encore pourvus de feuilles
Sur l'or de ses yeux
Qui s'accorde à mes vers tendres
Entre ses phalanges diaphanes
Qui s'entremêlent à ma chevelure
Nos deux âmes dans le mouvement
Se sont appelés et aimés
C'était rapide c'était juste
Une autre branche d'un miracle
À l'origine du monde
Tout est piment d'or
Iceberg et volcan
C'est vrai serais-je tenté de dire. Un beau poème, étincelant d'un dire à nul autre semblable.
RépondreSupprimerjacou... l'isolement a du bon du mauvais écrire sans influence... voilà le juge
SupprimerDoux Jésus
RépondreSupprimerJoli fondu enchaîné
RépondreSupprimerMerci
SupprimerInfiniment joli !
RépondreSupprimerl'infini ment toujours lorsqu'il dit nous à demain
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