Le jour la peinture est d'or
Et déjà la nuit me rappelle
Je m'accorde ce nœud coulissant
Qui est parfois étouffant
Souvent la précision oublie
Qu'il faut tantôt rêver
Tantôt se réveiller
C'est dans ce sens
Que mon imprécision
Se précise s'élève
À toi beauté suspendue
À l'arène de la poésie libre
Sans rime ni ponctuation
Quoique parfois
Un point d'interrogation
Du calendrier s'exclame
Après quelques litres de Fortrans
La place est nette
C'est le jour de la coloscopie
Un hôpital privé où aucune crise
Financière ou spirituelle
Crispe l'accueil
Vêtu d'une chemise coquillage
Je me calque au mur gris
En attendant l'anesthésie
Je nage en terre inconnue
Chacun naît seul
Et meurt seul
Quelles que soient la nature
Et l'intensité des relations
Qu'il tisse avec les autres
C'est pourquoi l'amour
Est le seul trait-d'union
Qui évite de se perdre en chemin...
L'inconnu est porteur d'angoisse
Bien que le coucou
A fait sortir l'oiseau de sa cage
Demain vers la bonne serrure
Le miracle est dans l'horlogerie
Et secoué par les extrémités
Les autres les regards
Un taxi m'attend dans la nuit
La pluie le froid le vent
Me rappellent que je suis toujours bien en vie
Ah
RépondreSupprimermarinette...
SupprimerLes sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D?une langueur
Monotone
Et mon cul s'envole
H comme Humour
Et joe le taxi
RépondreSupprimerEt ta sœur la momie
SupprimerChacun naît seule
RépondreSupprimeret meurt seul
une parfaite justice !
J'espère que tout va bien James
Yuba... La justice du vers solitaire
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RépondreSupprimerJ'ai évité le test fécal à la mode du moment lorsqu'on dépasse cinquante ans... tout du moins le mot fécal est resté dans l'enveloppe de l'expéditeur... Aucune odeur ni couleur !
SupprimerRien que du papier et de l'encre.Moi j'ai la chance de jouer en première division, dans la grande cours coloscopique... Je dribble directement dans la surface à risque et bien je n'ai pas chié de polype ni même dans les corner... Là où les enculés aiment se bronzer l'épiderme avant de t'envoyer à la chimiothérapie histoire de te donner espoir...
Bref je suis neuf avec le cul et le colon prêt à me décerner encore quelques bronzes d'ors !!
Merci pour votre imagerie par résonance magnétique qui vous a mis sur orbite 3D sans perdre de vue que la vie c'est aussi une maladie à l'issue de laquelle nous sommes certain de mourir...
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RépondreSupprimerUne suppression irréversible...
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SupprimerUn point commun sur le coté solitaire nous avons...
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SupprimerEh oui, il faut parfois passer par là...... les boyaux nettoyés, comme neufs;.. LOL.....
RépondreSupprimerDemain vers la bonne serrure
RépondreSupprimerLe miracle est dans l'horlogerie
Et secoué par les extrémités
Les autres les regards
Un taxi m'attend dans la nuit
La pluie le froid le vent
Me rappellent que je suis toujours bien en vie
Je me perds un peu parmi tes vers mais ces derniers me font retrouver le fil de la compréhension et de l'espoir.
gala
J'en chancelle... Ah, non, ça c'était radioscopie, fais pas le jacques.
RépondreSupprimerAinsi donc la camarde rôde autour des huisseries?
Qu'il coule encore beaucoup d'encre de cette jolie plume