Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Une grâce et une subtilité parchydermique
RépondreSupprimerLire ce texte sous la musique de Schubert.... http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=doC2tgY-d7g
SupprimerEt la flamme émotionnelle grandira... Iconoclaste et caverneuse !
petit coquin
RépondreSupprimerun phallus de bronze
la malédiction des pharaons
bisou
L’œuf de la compassion
SupprimerL’œuf de la clairvoyance
L’œuf de l’intuition
Et le poussin s'envole
Rejoindre ses plumes
Dans son jardin soleil
L'inspiratrice
tu as raison chacun inspire l'autre à condition d'être lu
Supprimermais je n'avais pas la même que toi c'est normal
La norm à lité
Supprimerlorsqu'elle est fatiguée
pour ensuite renouer
avec la beauté du ciel
cul nu dans la verdure
Et un arc-en-ciel
Viendra soulager nos armures
PaulPerse les sens d'Avé Maria Ô rigidité caverneuse... Et Px Récolte les notes...
RépondreSupprimerPaulPerse les cieux et Maria grimpe aux rideaux bleu du ciel
SupprimerPendant que Px redescend à la barbe et à l'index du plafond, les coquilles vides...
SupprimerUn texte délicieusement iconoclaste.
RépondreSupprimerLes "cierges" y donnent de réjouissantes clartés.
Merci poète
La chair comme tapis de prière
SupprimerLe phallus comme cierge éclair
j'adore vous lire ,
RépondreSupprimerje commente pas toujours ,car j'avoue que ce talent me dépasse et je suis intimidée ,hé oui
bisous ,,oui j'ose
je relis ,je relis
tu sais il faut connaître l'oiseau pour le comprendre
Supprimeret j'ai mis longtemps
Je m'en doute ma jolie violette , mais les auteurs de talent
Supprimermoi ça me fait peur ,
comment faire pour commenter cet écrit sans être ridicule ?
donc je lis et pour une fois je me tais
bisous Marine
tu ne seras pas ridicule et puis même
Supprimeren fait c'est un clin d'œil à un de mes poèmes
les œufs de la soupente
personne ne peut tout comprendre
on aime ou pas
et surtout on a le droit de se l'attribuer selon notre expérience
bisou lola
Regardez ces phallus mobiles
RépondreSupprimerSuspendus dans l’air du plafond
De ma Chapelle Sixtine
A l’aplomb du débat
Dont un fait de coquilles d’œufs
Maintenues par du fil d’or
D’une fragilité extrême
D’une beauté en regard
Je vous le confie
Il vous attendait
plus on te lit plus on trouve de références de jeux de mots
et là tu as quelques commentaires qui sans la savoir peut-être sont pas mal non plus: caverneux cierge etc
voilà j'aime cette subtilité où il faut ouvrir les tiroirs du cerveau
Oui toutes mes poésies réussies
SupprimerC'est à dire aucunes
ont un double sens
ou des fait et divers
à l'endroit ou à l'envers
des références
des triples axels
Le tout est de se repose sur la glace
Sans prendre la grosse tête
Même si la chute a été violente...
Quel délicieux esprit vous avez
RépondreSupprimerL'avé Maria dans un jardin de curé
Cotoyant un phallus en bronze ... C'est
Une relecture plaisir assuré
*sourire*
Bravo James
Paule
Que le plaisir perdure...
SupprimerExcellent et rafraîchissant. Coup de cœur.
RépondreSupprimerProfond et d'une telle rigidité caverneuse, pauvre Maria
RépondreSupprimerAttention à l'échelle des mains, il peut y avoir des frustrations masculines...
SupprimerChaud devant, chauuuuddddd !!
RépondreSupprimerTiède poésie...
SupprimerEncore eut-il "phallus" que je le susse (subjonctif imparfait du verbe savoir, naturellement, qu'alliez-vous penser ?).
RépondreSupprimerUn très beau texte que j'ai osé lire, bien que je n'aie que 12 ans d'âge mental, merci, James Px.
Quand le jardin dévoile ses secrets les plus intimes...
RépondreSupprimerEssence des sens cachés dévoilés... si le promeneur sait regarder et écouter...
C'est vrai qu'avec toi je peux relire plusieurs fois tes poèmes et toujours me laisser surprendre à chaque fois
Amitiés James
Christine
Pas de surprises pas d'amour
Supprimerje suis comme Incantanda
RépondreSupprimersans voix, une belle lecture, un grand talent,
un chef d'oeuvre
j'aime cette poesie, belle poésie
amicalement votre
yours
rebelpoet
un chef d'œuvre
Supprimeroui c'est ça
cela fera plaisir
à mon fidèle compagnon
c'est à dire à mon nombril
merci
oui il a l'air un peu moqueur comme ça mais je crois qu'il m'aime bien
RépondreSupprimerbisou emelle discrète
C'est pour ça que tu as changé d'ailes Ninita
Supprimertu avais la mémoire surbookée !
J'aime tout le monde sauf ceux que je n'aime pas
SupprimerMoi , je l'aime beaucoup James
RépondreSupprimerEmelle, juste discrète ici, dans la vie aussi , sourire
C'est tellement beau, une belle soirée James
SupprimerLa beauté ne suffit plus les mouches ont changé d'âne
Supprimerha ha ha
SupprimerUn âne reste un âne quant à l'homme il a la chance de pouvoir changer... Ou tricher !
SupprimerUne fresque de plus à la chapelle Sextine...
RépondreSupprimermais il n'y avait aucune allusion dans mon poème
RépondreSupprimerje stalagmythe
Alors tu as décidé de devenir un stalactite...
SupprimerAu défi de l'aire érotique....il m'a plu de suivre le chemin....
RépondreSupprimerSuintant et vibrant cet atmosphère.....Sueurs, frissons à fleur de peau !
Extra !
l'attente à Barbara ! me plaît...! puisqu'elle est déclamée avec poésie....
RépondreSupprimerA la recherche du sexe perdu...au coeur d'un sanctuaire. Le culte du phallus n'est pas nouveau mais ce qui est plus rare, c'est le fait d'en découvrir des représentations sculpturales dans le saint des saint.
RépondreSupprimerQuelle ironie !
Bravo pour le côté subversif d'une délicatesse exquise sur fond d'Ave Maria.
Poème mélangeant vigueur et finesse, un sacre de l'élan amoureux.
RépondreSupprimerUn texte chaud rempli de sensualité et d'érotisme, j'ai aimé cette lecture
RépondreSupprimerBonne jounée
Très bien écrit!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup!
Par contre, la musique me trouble un peu.
Personnellement, je préfère laisser
la poésie me dicter le rythme.
Et puis elle m'empêche un peu
de me concentrer sur tes mots.
Et bonne continuation!
Antoine
Merci pour votre com
SupprimerLa musique
oui
Vous pouvez ne pas la mettre
ou la laisser vous bercer
c'est pour le côté subversif
d'une délicatesse exquise
sur fond d'Ave Maria...
Cocktail entre
L'amour
l'humour
le sacré
et la banalité...
Si l'on peut dire
Et comment ne pas écrire
sans musique ni souvenirs
sans amour ni passions
Oui ça me fait un peu penser aux lettres antiques à double sens. Pas facile toujours de te cerner (rires)
RépondreSupprimerBises James
Emma
Il faut bien faire travailler le nœud avant d'étirer la corde...
SupprimerParler du phallus en des termes aussi poétiques nécessite beaucoup de talent, ceci n'est pas donné à tout le monde...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau moment de lecture...
A bientôt, Domie
Penetralia ...lieu ou le mythe , la passion , l'adoration creative et l'amour se donnent rendez-vous ....
RépondreSupprimerBravo !
Galà
Je suis contente d'etre passée par là.
RépondreSupprimerC'est original et différent de ce a quoi je m'attendais en lisant le titre. (Mais il est tard !)
Art abstrait, j'aime bien cette audace esthétique.
RépondreSupprimerMerci
SupprimerArt abstrait c'est un angle ouvert de voir les choses libérons nous encore l'esprit laissons notre imagination guider nos émotions soyons instinctif
Et voilà ce cadavre exquis
Bonjour James Px,
RépondreSupprimerJ'aime assez sans pouvoir dire pourquoi. Ca me fait penser au Kanamara Matsuri au Japon. Une petite explication pour savoir ce qui a inspiré ce poème ?
Lou
Je connais cette manifessetation plutôt phallique et frinippone... n'aimez vous pas sucer mon nez rouge... délire soleil levant pour un coucher coquin.
SupprimerMais je n'avais pas pensé à cela au moment du délit, juste à elle.
pas compris james, tu nous confies ton phallus ?
RépondreSupprimerpas tout à fait
Supprimerc'est un olisbos
en bois d'arbre lol
genre pouce de César
ha ouf...sourire...je ne sais pas trop ce que j'en aurais fait...
SupprimerTu peux toujours l'offrir à Nausicaa ou à Circé
Supprimerou même à Ulysse 21 du nom
au pays de l'odyssée de l'espèce
après la guerre de troyes foix sète
moins sérieusement
... phallus
c'est à dire être ou ne pas être un objet d'amour
un signifiant du désir
ou juste un truc imaginaire...
une superbe poésie qui suscite une grande réflexion
RépondreSupprimerplaisir des mirettes
tu es le seul à t'exprimer de cette façon
bravo James
AMITIES
RP
Ne pas trop réfléchir
Supprimerpour ne pas fléchir
Écrire et respirer
et pourquoi pas le tout, tendresse et sauvagerie ? le sexe n'est il pas qu'un moyen de plus pour atteindre la félicité, sourire, après de là à l'idolâtrer il existe des nuances que la plupart des Hommes franchissent...je comprends donc ton message, qui serait le même qu'un phallus géant qui dénoncerait cet état de fait, de fête, merci d'être notre phallus géant, James, sourire
RépondreSupprimerJe ne mets rien sur la table...
SupprimerPhallus devrait avoir des yeux
Avec eux...
Nous pourrions croire un instant
Que nous avons vu l'amour de près
un sexe de bronze, l'idée est belle et le texte l'habille.
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerAlors mon pseudo étant Tomoe ( emoto anagramme ) je me suis aussi intéressé à l'art érotique du Japon . Et bien , d'après des geisha d'autrefois, le bronze, c'est bien, c'est du solide mais c'est .... froid . Le top étant l'ivoire . Et même le phallus en ivoire sculpté de petites scènes érotiques, le relief pour plus de sensations .
Un curé peut pas savoir, sauf si, mais là ça ne me regarde pas . Peut être une religieuse faussement amatrice d'antiquités ?
Mais le phallus dans l'oreille, ou tu es innocent ou tu es compliqué .
Lumineux , en lampe de chevet c'est joindre l'utile à l'agréable mais faut penser à débrancher avant utilisation
Pervers , faut vivre avec son temps . Ca se cache plus , c'est dans le tiroirs de la commode ou dans l'armoire de salle de bain . j'attends d'avoir mon appart .
En bronze et suspendu au plafond .
-- tu connais de drôles de positions mais j'ai pas lu le Kamasutra .
-- en plus si il est mobile et qu'il faut d'abord " se l''attraper" comme on peut , c'est bon pour l 'échauffement ?
-- et si tu le prends sur la tête c'est démotivant , sauf pour un maso sûrement .
Sur qu'en coquilles d'oeuf c'est fragile extrême . Et si il se casse, tu dis quoi en arrivant aux urgences ?
Au final il est où: dans le pavillon blanc, le jardin du curé ou ta chapelle sixtine ( prétentieux )
Dans le jardin je le verrais bien en aiguille de cadran solaire .
C'est pas le tout, c'est où l adresse de Penetralia ?
Salut !
RépondreSupprimerVotre poème m'a rappelé un poème d'Emily Dickinson, une poétesse américaine (1830-1886). Le voici :
"Mien, en vertu de la blanche élection !
Mien par sceau royal !
Mien par le signe dans l'écarlate prison
Que les barreaux ne peuvent dissimuler !
Mien, ici dans la vision et l'interdit !
Mien, titré, confirmé
Par la révocation du tombeau, - délirant privilège !
Mien, et vont les ans !"
Je suis convaincu qu'elle aussi était à "Pénétralia" lorsqu'elle écrivit ces vers. A vous d'en juger et, si vous le souhaitez, de me dire ce que vous en pensez.
A bientôt j'espère,
Aidôn.
Bonjour Evenos,
RépondreSupprimer" Didon " ! il ne fait nul doute que les sens figuratifs peuvent autant affecter que profondément influencer !...
Or, j'ai pour habitude de m'arrêter sur un texte lorsqu'il est digne d'impressionner. Et quand bien de surcroit celui-ci permet d'acquérir un accès intellectuel controversé, j'avoue cependant qu'il me fut cure à le lire sur fond de lyre, de songer à se recoin de mon jardin sanctuaire où Zantedeschia aethiopica m'offre le plaisir de voir ressurgir chaque année l'impressionnisme très particulier de sa spiritualité.
Comme quoi...
Bonjour cher connecté et pourtant bon marché... je déconne !
RépondreSupprimerIl est rare que je commente ou réponde, j'ai peu de temps pour ça... Mais parfois il faut se faire violence et tricher avec ses heures de travaux forcés...
Je suis ravi de lire votre commentaire sur l'impact des sens figuratifs dans l'appréciation d'un texte. Il est vrai que la puissance des mots et des métaphores peut influencer profondément notre compréhension et notre émotion. Votre référence à la contemplation de la nature, en particulier votre jardin sanctuaire avec la Zantedeschia aethiopica, est une belle illustration de la façon dont la littérature peut être liée à notre propre expérience et à notre monde intérieur.
Le pouvoir de l'art, qu'il soit littéraire ou visuel, réside souvent dans sa capacité à éveiller des émotions et à susciter la réflexion, et votre commentaire en est un exemple concret. C'est dans ces moments de connexion entre l'art et notre propre vie que l'on découvre la richesse de l'expérience humaine.
Merci d'avoir partagé votre pensée, qui rappelle que la littérature et la nature ont toutes deux le pouvoir de nous émerveiller et de nous élever intellectuellement et spirituellement.
Bien à vous.