Miséricordieuse humanité
Elles sont celles qui sont humiliées
Dès qu’elles expriment leurs dissidences
La beauté la volupté ou l’inconscience
Invisibles visibles ou simples cibles
Petites grandes sveltes ou dodues
Jeunes moins jeunes brunes ou blondes
Pourvu qu'elles soient bêtes
« La mâle et diction »
Une parmi les autres se détache
Elle est celle qui se fait lapider ou crucifier
Selon une lobotomie religieuse
Et bouillonnante sous un cuir épais
Dès qu’elle laisse libre cours à sa révolte
A son désir de vivre et de crier
Le mâle observe les dents s’éclater
Sous son manche à balai poussiéreux
Tout au long de son chemin ensanglanté
Le sort de l’homme lui-même
Est à peine plus enviable que le sien
Avant de faire l'amour
Sous la matraque dévoilée
Avec ses mots et maux bleus
A la croisée du vol obsessionnel
Le vautour n’est jamais rassasié
Ne faites pas pleurer les libellules
Et avant tout un éloge à la femme
A l'homme libéré de ses chaînes
De la différence et de la singularité
« Mâle et diction »
C’est le tour de France
Buvez une bière anabolisante
Et vissez-vous la casquette
Sur ce monde d’arrogance qui nous tue
Ne voyez-vous pas le monde
Qu’à travers votre écran de fumée
Il n’y plus que la poésie
Pour vous le dire
Ou il n’a plus qu’à attendre
Et prier pour tout gerber
Je trinque à la liberté de penser
A la femme
Illustration d'après une œuvre de Botero
Il n'est pire atrocité que celle qu'on ne sait plus voir.
RépondreSupprimerLes yeux se sont fatigués et quand plus une seule libellule ne volera sur les abords de nos ruisseaux, les regards seront surpris que la fatigue se transforme en cécité.
Merci poète
La colère peut rendre aveugle...
SupprimerChoisir le juste milieu
pour éviter les bordures friables
Superbe écrit
RépondreSupprimerPersonne ne peut t’offrir de plus beau cadeau que celui de te sentir aimée Miss Bonne memory
SupprimerDu James !
RépondreSupprimerJ'adore
Merci du partage poète
Je n’aime pas beaucoup qu’on partage mon opinion
Supprimercar j’ai l’impression
de n’avoir plus qu’une demi opinion...
Blague
Un terre essence...
RépondreSupprimerPaulPerse le cul du chat et le Taliban s'enflamme
Tout peut prendre feu si on met la flamme trop près de la paille alors tolérez mon intolérance...
Supprimeret les libellules ont les ailes plombées
RépondreSupprimerau-dessus du ruisseau puant de la rue
merci pour ce cri
Boule de suif... Un exemple par rapport à un délit morale aujourd'hui encore d'actualité... Les costumes changent mais l'histoire demeure !
SupprimerTu connais en passant Maupassant...
Pendant l'hiver, 1870-71, durant la guerre franco-prussienne, la ville de Rouen (Normandie) est envahie par les Prussiens. Pour fuir l'occupation, dix personnes prennent la diligence de Dieppe : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate et enfin Boule de suif.
Le voyage s'annonce difficile : les voyageurs ont faim et seule la jeune femme a pensé à emporter des provisions, qu'elle partage généreusement. Les voyageurs font un arrêt la nuit dans une auberge à Tôtes (sur le modèle de l'auberge du cygne), occupée par les Prussiens. Le lendemain, ils ne peuvent pas partir, l'officier prussien exerce un chantage, Boule de suif doit coucher avec lui s'ils veulent repartir, mais elle refuse. Au début, tous sont choqués par le comportement du Prussien, mais les jours passant et l'ennui s'installant, ils font pression sur Boule de suif qui finit par accepter.
Le lendemain, les voyageurs ignorent Boule de suif qui n'a pas pu faire de provisions alors que les autres avaient préparé leur déjeuner. Aucun d'eux ne donnera ne serait-ce qu'un petit morceau de pain à la jeune femme. L'histoire se termine sur Boule de suif en larmes.
libellule aux diaphanes ailes reviendra voleter en jolis mots au dessus des roseaux, laissons-lui le temps de sécher ses ailes de la pluie du printemps...
RépondreSupprimersourire de Clem*
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(`'•.¸*¤*♥¸.•'´)bisousoleil¸ .•'´)♥●
(¸.•'´(¸.•'´Clem*`'•.¸)`'•♥.¸)♥❀‿❀
♫(¸.•'´♥ ☼ ♪●
Être poète quand on veut gouverner
RépondreSupprimerCela ne s'est jamais vu
Je trinque à la liberté de penser
A la femme
Merci
Je trinque à l'humanité
Tant que l'amour coule
Supprimerautour du tonneau de Mercator
le monde a une chance
Beau poème plein de trouvailles, jeux de mots etc... Mais il ne faut pas oublier à quel point la femelle libellule est terrible...
RépondreSupprimerDes trouvailles un peu de travail de la limaille encéphale le tout mis sur un rail poétique et politique
SupprimerVoilà qui bouscule quelque peu !
RépondreSupprimerUne bousculade histoire de noyer les crapauds
SupprimerJ'aime beaucoup..
RépondreSupprimerMerci
Véronique
Véronique a perdu son avatar
SupprimerMais un bienfait n'est jamais perdu
Je blague ! J'attends le nouveau... Plus léger encore !
Rien à rajouter
RépondreSupprimerUne gueulante à qui il ne manque rien
Merci, James
Belle fin de journée
@+
JM
:)
Derrière l'arrogance se cache aussi la fragilité...Humilité et le respect de l'autre n'est il pas le début de la sagesse? La libellule est revenu en sourire sur les frêles roseaux qui plient délicatement à sa venue en guise de remerciement.
RépondreSupprimerAmicales pensées du RDC
Ah... peut-être Saint-John Perse et Léopold Léonard Senghor ont-ils tout de même exercé quelques responsabilités politique, parait-il... c'était même courant chez lss anciens, d'Hadrien à Sénèque chez les romains, jusqu'à Murasaki Shikibu au Japon. Pas tous des humanistes, puisque la première chose par laquelle Staline se soit fait remarquer est un recueil de poèmes Géorgiens... Sinon, c'est un poème très original...
RépondreSupprimerAmicalement - Patrice
Mâle et diction
RépondreSupprimerFemme et friction
Osmose en perdition
La libellule vole vole... pour cacher ses pleurs
Je me souviens d'un de tes précédents poèmes sur les libellules...
J'aime aussi celui la...
+v
Et à relire comme d'hab pour en capter l'essence en nouvelle interprétation... Parce que j'aime relire ou découvrir tes écrits sans pour autant commenter...
Vole vole douce vague...
Bises
Christine
Poème mélangeant vigueur et finesse, un sacre de l'élan amoureux.
RépondreSupprimerTout à fait brillant, je ne trouve pas de mots pour exprimer à quel point votre poésie est originale et rafraîchissante
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