Qu'il apparaisse cette nuit
A l'heure au rendez-vous
L'inconnu ne marchera pas
Sur nos ombres ductiles
L'abîme étoilé s'ouvre
Juste à l'ardeur d'aimer
Heureusement
Sans compter ici ou là
Les violences du monde
Je me réjouis à l'embrasure
D'apercevoir en face de moi
Sa grande chevelure
A la piste du bonheur
Combattre dans l'arène
Et sa gourmandise se délecte
Mon auguste sanctuaire
Aux mille poèmes et délices
Où mes lèvres récompensent
Cette ménade nuptiale
Au pistil de safran
Et il est l'heure au picador
De percer le losange de la fruitière
Et à la fontaine de son ventre de fuir
De chanter et de chanter encore
Une incantation torrentielle
Derniers bruits du baldaquin
Comblé d’ombres allégoriques
L'inconnu ne marchera pas
Sur nos ombres ductiles
L'abîme étoilé s'ouvre
Juste à l'ardeur d'aimer
Heureusement
et james est en amour avec l'été florissant
RépondreSupprimerc'est beau
La saison est propice à lâcher prise...
SupprimerCe texte me fait le même effet que lorsque je contemple le ciel étoilé...
RépondreSupprimerEt ces vers centraux sont comme une caresse au frôlement du sacré :
"Sur ma transhumance secrète
L'alcôve ondule bras ouverts
Dans ce berceau sauvage
Où l'herbe folle m'invite
A l'ivresse du pâturage"
Merci de tout coeur pour cette belle poésie qui sonne si juste.
Le bonheur n'est jamais très loin
SupprimerC'est un art qu'il faut pratiquer
comme l'amour... D'écrire
Du James
RépondreSupprimerMerci
Belle soirée poète
Juste de la poésie qui circule dans mes abîmes
SupprimerVoici un titre qui ferait une superbe épitaphe
RépondreSupprimerExcellente journée
Tout un univers qui me laisse parfois perplexe, univers à découvrir aux mots voilés qui disent sans dire
RépondreSupprimerTrès belles images de danse amoureuse, James !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce poème plein de sensualité
RépondreSupprimerBonne soirée