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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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dimanche

Rêve éveillé

Cérès cultive ses fruits
Sur l’élytre de son sein
Son entêtement sera la récolte
De nos jours heureux
Son esthétisme sera le fluide
De nos nuits parsemées

Comme au sortir d’un rêve

Et vole le jour
Sur ce tapis d'arômes magiques
Recouvrant l’air du temps
Il y a des fleurs
Des fleurs blanches
Des roses des rouges
Des violettes des jaunes
Ses pieds pour les caresser
Il y a la rousseur de sa chevelure
Ses lèvres pour les embrasser
Et il y a des papillons
Dont un épousant
Le parfum de sa robe

Et vole la nuit
Flambeaux à la main
Pousse de grands soupirs
Réveille-moi de l’intérieur
Crie mon nom
Sauve-moi des ténèbres
Ordonne à ton sang
D’arroser mes racines
Qu’elle me tapisse
Le sol de ma prairie

Ramène-moi à la vie
Ramène-moi à la beauté
Ramène-moi à toi
 
*

« Est beau ce qui plaît universellement sans concept. »
Emmanuel Kant
Publié par James perroux à juillet 07, 2013

18 commentaires:

  1. Marie-Rosejuillet 08, 2013

    un hymne la nymphe qui peut être celle de tes rêves ....

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    Réponses
    1. James perrouxjuillet 12, 2013

      Pour rebondir sur la remarque du voca et métaphore... Cultive sein entêtement récolte fluide parsemées sont les mots clés et orientés du poème, vers ce festin pour celui ou celle qui sait aimer avant de jouir de la vie...

      Supprimer
  2. sisijuillet 08, 2013

    Cette image t'a bien inspiré, James ! :bravo01:

    Belle image de cette femme qui saura te fait renaitre, tout comme le printemps la nature...

    Vraiment beau !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 21, 2013

      Tout m'inspire, il suffit d'avoir du feu :focus:
      C'est comme avec l' amour
      on commence par la rhétorique
      et on finit par la poésie

      Supprimer
  3. gentilprincejuillet 10, 2013

    Putain...
    J'ai eu la trouille...
    Les deux premières lignes
    Deux mots que j'ai pas compris...

    Bon après
    Ça va...
    Tu t'es mis a mon niveau. ..
    Mais j'ai eu peur. ..

    A bientôt
    Bonjour
    Bravo
    Thierry

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 10, 2013

      Ah j'explique ! Désolé les filles mais le gentilprince demande une explication :tirelalangue:

      Cérès est la déesse Romaine (de mémoire) de l'agriculture des moissons et de la fécondité tu dois la connaître elle était représentée sur les premiers timbres de France en 1849 tu étais né déjà je crois :lol: ensuite est venue la semeuse !
      Chez les Grecs c'est Déméter

      Sinon Élytre on peut trouver un synonyme comme aile ...
      Ce sont des ailes dures de certains insectes plus exactement aile antérieure des coléoptères, fortement sclérifiée, pouvant former un étui sous lequel se replie l'aile postérieure et protégeant celle-ci...

      Nota je ne mets jamais de mots compliqués si il n'y pas d'intérêt poétique ou métaphorique voir indispensable pour l'ambiance et le message ou si ce mot résume un vers complet.
      C'est le but du vocabulaire dire beaucoup avec peu de mot c'est le principe même de la poésie :lol:

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  4. Ozallinejuillet 12, 2013

    J'avoue que moi, (sans vouloir déranger notre ami Prince toujours gentiment provocateur) ,ce sont effectivement les deux premiers vers qui m'ont donné envie de lire la suite... :good01:

    C'est vrai que lorsque qu'on voit pareil tapis de fleurs faire la traîne d'une robe de "jouvencelle", on ne peut que rêver à une onction divine pour faire pousser

    "... ce tapis d'arômes magiques
    Recouvrant l’air du temps..."

    Belle envolée poétique associée à cette image...d'exception... :bravo01:

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  5. Ninitajuillet 12, 2013

    magnifique poème
    merci James

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  6. doucevaguejuillet 12, 2013

    L'intensité d'un cri réel dans tout l'esthétisme d'un rêve...

    C'est beau

    Merci James pour le partage

    amitiés

    Christine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 12, 2013

      Oui c'est ça le cri réveille le mal et l'expulse reste reste à conclure

      Supprimer
  7. PaulPersejuillet 12, 2013

    PaulPerse le coin des poètes et la rousse sur toutes ses fleurs

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    Réponses
    1. James perrouxjuillet 12, 2013

      Oui la poète se balade
      comme l'abeille
      cherchant son pollen...

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  8. Arcanejuillet 12, 2013

    Du rêve et de la tendresse comme on a envie d'en cueillir dans le jardin de la poésie , Merci amical James

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    Réponses
    1. James perrouxjuillet 14, 2013

      Le jardin c'est de la poésie rendue visible

      Supprimer
    2. Arcanejuillet 15, 2013

      Il ne reste plus qu'à soigner et dorloter la fleur de rhétorique

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    3. James perrouxjuillet 21, 2013

      En amour
      on commence par la rhétorique
      et on finit par la philosophie

      Supprimer
  9. Tesnimjuillet 21, 2013

    Ramène-moi à la vie
    ou
    tout est dit

    b soirée

    RépondreSupprimer

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