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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mercredi

666 ou la dernière expansion de ma pensée

Dans l’alcôve
Ma seule liberté
Est ma liberté d’imagination
Quand je peins
Je ne veux rien dire
Je veux peindre
C'est tout
Quand je veux dire quelque chose
J'écris

Ce sont des moments magiques
Comme une nostalgie

Et ce qui me rend beau
Ce n'est pas la victoire
Mais le combat
Le combat que j’entretiens
Avec moi-même

Cet élan vital
De ma légèreté masculine
Me souffle au cœur
La féminité insaisissable

Il y a toujours un peu d’elle en moi
Sur ce tapis d'arômes féeriques
Recouvrant l’air du temps

Finir d’écrire une histoire
C’est recommencer à peindre
Et si l'alchimie s’opère
La toile nourrira le bonheur
Le bonheur
Cette petite chose que l'on souffle
Assis dans la texture du vent
La texture
Cette petite chose que l’on appelle
Amour
Publié par James perroux à juillet 10, 2013

19 commentaires:

  1. M-KISSINEjuillet 10, 2013

    Merci

    Après le pain et l'eau, la liberté d'imagination est première nécessité... Oui, je partage.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 10, 2013

      Après le pain et l'eau reste l'enthousiasme, le sel de la vie et comme dit Voltaire : « l'enthousiasme est une maladie qui se gagne. » comme la liberté !

      Supprimer
  2. ninitajuillet 10, 2013

    cette petite chose que l'on appelle amour
    et qui est essentielle
    l'essentiel invisible
    magnifique james

    RépondreSupprimer
  3. Falbaloujuillet 10, 2013

    j'aime. mais tu vas où?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 10, 2013

      Là où les ornithorynques
      Trinquent

      Supprimer
    2. Falbaloujuillet 11, 2013

      je suis à la troisième tanière après le virage, passe prendre un cocktail de crevettes lol

      Supprimer
    3. James perrouxjuillet 11, 2013

      Roses ou grises
      Les crevettes
      Et la cerise
      Sur le gâteau
      Serait que je tombe à l'eau
      Quoi mais t'es une vielle chouette
      Je blague miss chaussette
      C'était pour la rime en ette
      Vous d'accord
      Que je vienne à bord
      En bicyclette

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    4. Falbaloujuillet 12, 2013

      chouette

      Supprimer
  4. Sachalimjuillet 10, 2013

    C'est très joli ce texte.
    Tout en finesse, tout en chaleur.
    Une trace de mélancolie peut-être?

    Merci pour ce partage.
    Bonne soirée !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 11, 2013

      Juste une trace de pneu
      d'avoir trop freiné mes envies
      par trop de réflexions...
      Si je me posais moins de questions
      Je serais ailleurs
      Alors où est le bon emplacement
      Existe-t-il

      Supprimer
  5. Ozallinejuillet 11, 2013

    Quelle belle intuition de vie d'amour que celle qui saisit les arts pour son expression intime et en découvre les nostalgies et les repères esthétiques......!
    Je crois profondément à ce schéma qui nous chemine sur les sentiers des finesses à penser et à vivre sans jamais rien regretter...

    RépondreSupprimer
  6. doucevaguejuillet 11, 2013

    Cette liberté d'imaginer et d'aimer...
    Laisser vivre l'inspiration du moment... sur la toile... dans les mots esquissés... Ecouter le vent et ses sentiments...

    Et saisir l'essentiel...

    Merci James pour ce magnifique poème

    +v

    Amitiés

    Christine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 12, 2013

      Christine doit faire le vide
      changer de bouchon
      de sa bouteille
      d'eau de vie
      pour la jeter à la mer
      et attendre
      son rendez-vous
      avec les vacances
      il y a du monde
      au bord des plage
      le long des canaux
      sur les berges des lacs et de étangs
      le long des ruisseaux et torrents
      Christine doit faire le plein
      d'oxygène changer le noir en bleu
      son cas de couchage
      et aller voir les baleines à bosses

      Supprimer
    2. doucevaguejuillet 14, 2013

      Merci James pour ce message in a bottle...

      Faire le vide nécessaire oui...

      Belle journée à toi

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  7. chibanijuillet 12, 2013

    Amour, cette petit chose qui nous fait vivre de grands moments.

    Expression de ma pensée.

    Amicalement. GUY

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjuillet 14, 2013

      Expression soleil couchant
      en espérant
      que la fin du monde
      importe moins que le commencement...
      Sinon quoi de neuf sachant
      que le monde
      d’un homme heureux
      est un autre monde
      que celui du malheureux

      Supprimer
  8. mapieejuillet 12, 2013

    c'est beau de vous lire James..
    merci.

    RépondreSupprimer

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