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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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vendredi

Peau d’âme

La peau du ciel dévie, là-haut, dans le silence.
L’être, sage et amer, pur et irrésolu, 
À l’abri d’internet renoue avec l’absolu,
Dans le bleu éthéré et dans l’indifférence.

Papillon, abeille, de fleur en fleur voltigent,
Nourrissent les arbres les saisons de mon cœur.
Le rythme de mon pouls est l’aire de mes heures,
Nul besoin de débit, de murs, d’affreux vertiges. 

À l’aube, sur l’eau vive atterrissent mes ondes, 
La neige, le soleil mon éternel héritage,
L’amour, ma raison d’être et ma mort en otage.

Prière, ne pas me joindre, enfin, me laisser vivre.
Cette âme clandestine, assure de poursuivre
L’horizon de ma vie et celle du vieux monde.



* Version libre

La peau du ciel dévie
Là-haut
Dans le silence
L’être
Sage et amer
Pur et irrésolu
À l’abri d’internet
Renoue avec l’absolu
Dans le bleu éthéré
Dans l’indifférence

Papillon
Abeille
De fleur en fleur voltigent
Nourrissent les arbres
Les saisons celles du cœur

Le rythme de mon pouls est l’aire de mes heures

Nul besoin de débit
De murs
D’affreux vertiges

À l’aube
Sur l’eau vive
Atterrissent mes ondes
La neige
Le soleil
Mon éternel héritage
L’amour
Ma raison d’être
La mort
Mon sillage

Prière
Ne pas me joindre
Enfin me laisser vivre

Cette âme clandestine
Assure de poursuivre
L’horizon de ma vie
Celle du vieux monde

22 commentaires:

  1. merdesiles3juin 21, 2013

    Merci James
    Beau partage
    Toujours un plaisir de te lire

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  2. Peau-cession

    Je ne suis pas propriétaire
    De ma maison
    Je ne possède
    Ni le ciel ni la terre
    Je suis même dépossédée
    De moi-même

    Je possède mon encrier
    Je ne possède plus mes mots
    Ils se sont démultipliés
    Anarchiques mitosés
    En malignes cellules
    Dont je suis prisonnière

    Je ne suis plus propriétaire
    De mon cœur
    Il ne marque jamais les heurs
    Il bat la berlue
    Quand j’ai peur

    Je ne possède plus mon corps
    Ils l’ont radié et irradié
    Le planisphère de la mort
    C’est un corps étranger
    Qui saigne

    Je suis encor propriétaire
    De mes photos
    Du temps où j’étais à moi-même
    Secrète intacte et fière

    J’avais un pied dans la lumière.

    ©M.LAURENT – D’âme – dépôt légal ISBN 978-2-919390-02-1

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    Réponses
    1. Parti au chaud même après le grand départ il sera là

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  3. Réponses
    1. Le pouls... monts et par vaux
      Prendre l'air
      Loin d'ici

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  4. doucevaguejuin 21, 2013

    je me disais aussi... ce pou était incongru... quoique sur le net pas net certains se cherchent les poux

    En tous les cas, joli poème... j'ai l'impression d'être une très très vague peau d'âme en errance

    Amitiés

    Christine

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  5. On se comprend d'une certaine façon james
    Nul besoin de mots supplémentaires

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  6. emoisetmotsjuin 22, 2013

    Un texte sur lequel j'ai eu du plaisir à butiner...
    Merci JamesPx.
    Belle journée.

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  7. Pas facile à comprendre qu'importe ses vers sont très beaux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Imaginez-vous quelque part un lieu inaccessible et merveilleux et vous sentirez bien quelque chose vous traversez l'épaule...

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  8. Il est des silences devant un écran qui méditent à l'onde du temps et de l'espace....
    L'âme y vague en pleine luisance...et humble écho aux sons qu'elle y découvre...

    C'est une très belle poésie..du senti...du temps introspectif....personnalité qui aime toujours à murir...

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  9. James Px,
    Lecture musicale, mélangeant temps fort temps plus léger, donnant ainsi un coté plaisant qui retient l'attention, laissant aussi naître par instant des images bine agréables.

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    Réponses
    1. L'image liée à la musique les mots vont et viennent et nous décolle c'est un peu ça la poésie... perdre pied un instant

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  10. perlenoirejuin 20, 2014

    "À l’aube
    Sur l’eau vive
    Atterrissent mes ondes
    La neige
    Le soleil
    Mon éternel héritage
    L’amour
    Ma raison d’être
    La mort
    Mon sillage"

    Beau texte
    Merci James
    Douce journée

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  11. oui comme tu sais la nature cache encore tous ses secrets
    qu'on dévoile en contemplation ,dans ce silence de l'être peut

    sourire
    b journée être

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  12. le pouls la mort
    la respiration humont

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  13. Prière
    Ne pas me joindre
    Enfin me laisser vivre...
    Merci James
    bonne soirée

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  14. J'ai beaucoup aimé
    la poésie contre les blessures
    Et partager pour rompre le silence

    Joël

    RépondreSupprimer
  15. Et se laisser voguer pour que l'instant n'existe plus entre songe et réalité l'esprit vit*
    magnifique*

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