Se consume sur le bleu
En colère le ciel se venge
Dans l’épaisse fumée noire
Au milieu d’une chair blessée
Je cherche Dorothéa Lange
Ses yeux son regard révolté
Dieu ses clichés demeurent
Et continuent d’être alimentés
La misère ne l’a pas fasciné
Juste les déportés de la vie
L’ont bouleversé
La misère n’a pas abandonné
Et cette fillette assise
Près du poêle à bois
Sans branches ni feuilles
Sur une larme imprécise
Noyée et aux abois
Quelque part réfugiée
Dans une prairie calcinée
Froissé un dernier papier
Reflète sur ses lèvres d’argent
Un Franklin déprimé
Sa tortue son doudou son trésor
Comment s’appelle-t-elle
Qu’est-elle devenue
J’ai une pensée pour elle
Pour ceux qui ont perdu
Dignité et émotion
Et qui ne croiseront jamais
L'ange et son objectif
Je laisse l’amour partir
Dans ce coin sombre
Dans la brume je sens
La fraîcheur de l’herbe
*
« On devrait employer l'appareil photo comme si demain on devenait aveugle »
Dorothéa Lange
http://www.livresphotos.com/biographie-grands-photographes/dorothea-lange-biographie,707.html
Illustration Souldoll version of Dorothea Lange's Depression Era photo "Migrant Mother"
Dorothéa Lange
http://www.livresphotos.com/biographie-grands-photographes/dorothea-lange-biographie,707.html
Je m'assieds tout près d'elle sans vouloir en bouger tant l 'image est profonde...
RépondreSupprimerMerci pour vos mots ...pour ces mots ...
doux soir
mapiee.
L'assise est confortable car l'image tremble
Supprimermon bras de terre aussi
Regarde le petit oiseau
je te prends en photo
j'immortalise
sur ma pellicule argentique
belle image
RépondreSupprimertout est gravé dedans?
SOURIRE
B JOURNÉE
A quoi bon la poésie
Supprimerlorsqu'il y a
plus de poète que de lecteur
A quoi bon la photographie
lorsqu'il y a
plus de pixel que d'ange
A quoi bon l'émotion
lorsqu'il y a
plus de cœur fermé qu'ouvert
A quoi bon...
à quoi bon
SupprimerJe vous ai apporté des bonbons
SupprimerParce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons
j'attends mes bonbons
SupprimerNe grillez pas les anges
RépondreSupprimerNe grillez pas les anges
Ça fait du miel d’orange
Qui perle sur nos fronts
Angélisez les grilles
Ouvrez portes du sens
Donnez à main écarte
A cœur écartelé
Demain il est trop tard
L’instant est imminent
Ne grillez pas les anges
Aux ailes déplumées
Qui neigent sur nos vies
Fréquentez-les souvent
Dans vos dures journées
Qui vous tiendra la main
Le long du long chemin
Ne grillez pas les anges
Sous le soleil orange
Merci!!
SupprimerDorothea Lange (26 mai 1895 - 11 octobre 1965) est une photographe américaine dont les travaux les plus connus ont été réalisés pendant la grande dépression dans le cadre d’une mission confiée par la Farm Security Administration.
C’est la Grande Dépression qui la pousse à déplacer son champ d’action vers la rue. Ses photographies poignantes des sans-abris attirent l’attention de la Resettlement Administration qui la recrute en 1935 et publie ses clichés de la pauvreté et de la détresse qui touchent alors violemment les États-Unis dans les journaux de tout le pays...
Dorothea Lange a commenté mélancoliquement, « personne n’a su qui j’étais, ce qui était la couleur de mon existence, mais là j’étais. »
Merci James
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KQPS3KI5-yM
Merci pour tout
SupprimerJe viens découvrir
RépondreSupprimerCet univers inconnu !
Bouleversant . . .
Poétiquement, James.Px.
MøV
Pour moi la poésie doit mettre en lumière
Supprimercomme la photo et l'art en général
le monde tel qui l'est ni extra ni banal
pour que le bleu de l'orange soit moins amère...
trés joli texte, il a la même intensité qu'une photo émouvante
RépondreSupprimeret une musicalité intimiste
il se lit et se relie....
Françoise
Merci Françoise MICHEL
Supprimerpour votre message par ici...
En hommage bouleversant james...
RépondreSupprimerMARIE L j'aime me souvenir rappeler les choses
Supprimerdes choses simples en apparence mais importantes en transparence
merci
Très bouleversant comme dit Marie.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé.
Amitié
Pouete les crises se ressemblent... Mais le numérique flambe aussi et noie par son abondance les consciences
SupprimerUn poème plein d'émotions qui reflète, hélas, la triste réalité du quotidien pour certains.
RépondreSupprimerQuand on voit cet argent gaspillé et cette misère qui s'étend chaque jour d'avantage, que penser... "pitoyable société"
Bel hommage à cette dame que personnellement je ne connaissais pas
J'ai peut être trouvé... Et là
SupprimerLa poésie prend tout son sens !
Je sais pourquoi j'écris.
Reste à reconquérir les anges...
bonsoir
RépondreSupprimerj'aime bien
boulotte
Désaimer pour comprendre ce que veux dire aimer
SupprimerJames, continue de ne pas t'arrêter pour notre plus grand plaisir à tous.
RépondreSupprimerJe n'ai pas de cran d'arrêt... Juste une plume azerty
SupprimerUn beau texte, des photos poignantes de Dorothea Lange ou 'l'ange', un nom prédestiné...Je ne connaissais pas cette femme photographe et une partie de son histoire décrite ici, merci pour ce partage.
RépondreSupprimerMerci de nous faire découvrir Dorothea Lange, l'hommage est très bien rendu !!
RépondreSupprimerFort ressenti sur ce très beau partage ...
Eden
*Sélectionner un thème et le travailler à l'épuisement… Le sujet doit être quelque chose vous aimez ou détestez réellement Dorothea Lange*
RépondreSupprimerMerci James je ne connaissais pas la photographe du peuple !
Halbran
RépondreSupprimerA James PX
Je salue l'évidence de ton talent.
Merci pour le texte et les explications, ici nécessaires. Je connaissais Hoopper, pas Dorothéa Lange.
Guy
Poème aussi intéressant que bien maîtrisé dans son écriture.
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