D’écrire à la bougie
Tard jusqu’au matin
Des contes sans fins
Des lumineuses poésies
Des nouvelles fraîches
Vous êtes une plume
Pour le plaisir des mots
Et il y a la Caisa
Qui nous berce
Il vous arrive de chanter
De chanter sous la pluie
Avec ou sans refrains
Dans vos souvenirs
La nuque blanche et noire
De vieilles mélodies
Vous êtes une femme
Pour le plaisir du monde
Et il y a la Caisa
Qui nous berce
Il vous arrive de peindre
De peindre sur les murs
Le corps prêt à bondir
Des ronds dans l’eau
Des trous dans la cage
Des lignes sans fins
Vous êtes un voyage
Pour le plaisir des yeux
Et il y a la Caisa
Qui nous berce
Il vous arrive de courir
De courir dans l’herbe
Au milieu de la ville
Sur les coulures du bitume
Nu-pieds poing levé
Habillée d’une banderole
Le cri au bord des lèvres
Pour défendre la liberté
Juste pour vous dire
Que je vous aime
Je ne sais pas où vous êtes
Et il y a la Caisa
Qui nous berce
J'aime...
RépondreSupprimerLa Courbe de tes yeux
SupprimerLa courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul ELUARD
j'aime
RépondreSupprimerj'aime j'aime j'aime tes genoux
SupprimerLe reste je m'en fous
j'aime j'aime j'aime tes genoux
je suis still with you
J'aime aussi.
RépondreSupprimerMerci maître : j'ai appris la caisa, et le hang.
Les arts nous transportent.
Douceurs et plénitude.
On en apprend tous les jours des vertes et des mûres...
SupprimerSage.
En te lisant, je pensais à Georges DELATOUR, peintre
RépondreSupprimerToutes ses peinture ou presque sont faites (ombre et lumière) par la bougie. Il donnait toutes les expressions voulues
Bravo pour ce poème
j'aime beaucoup
Harmonie
Sans Georges de la tour
SupprimerJe vois la lumière de la lune
Son ombre son contour
Ses cratères ses lagunes
Georges de La tour
SupprimerElle a trouvé la bête tapie dans son nombril
Un grain de sable et là dans la bougie
Plus rien n’existe elle n’a plus de souci
Tout absorbée qu’elle est à chicaner la puce
Elle est femme elle est seule
La bougie réconfort éclaire son grand corps
Elle se laisse aller dans son déshabillé
Elle a la jouissance d’un instant innocent
Pour jouer avec celle qui a trouvé là sa maison
Ma puce lui dit-elle tu es ma puce à moi
Et la puce engorgée du sang de cette femme
Répond avidement oui Madame
Moi j’aime votre ventre il est doux il est chaud
Je vous fais des puçons tout rouges sur la peau
Si vous me supprimez qu’allez-vous faire
Vous n’allez pas avec une bougie
Vous mettre à courir la souris
Qui grignote votre fromage
Gardez-moi je suis de compagnie
Puce ordinaire et sage
Un jour je deviendrai
La puce-ordinateur
Vous serez le génie inventeur !
(la femme à la puce)
Merci pour le grain de sable
Supprimeril m'arrive de te lire il m'arrive d'en sourire il m'arrive de ne rien dire..
RépondreSupprimer... et puis s'en vont
SupprimerJolie description des différentes formes poétiques.
RépondreSupprimerMerci pour ton passage Ami du Nord au coeur de rose
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