Une dernière prose
Avant ma défragmentation
Sous ma fenêtre
Délicatement
Une durée
Une douce ambiance
Des enfants qui s'émancipent
Une cheminée qui tire
Sans tuer personne
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Une chute
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Libre
Une balle perdue
Rien de poétique
Des dealers smicards qui flambent
Une poubelle vide de sens
Un pédophile en soutane
Confesse
Sous la robe de son avocat
Un instituteur barbu
Au pied d'une synagogue désaffectée
Une habitude
Sur son tapis volant
Une affaire de plus
Une fuite de gaz chez les Ghosn
Sa lionne a rugi sur les médias du monde
Après avoir gobé quelques mensonges
Une fourchette en argent massif
Une exfiltration
Une évasion
Une tragédie de plus
L'Australie
Joue au tennis sur des cendres
Et tout va bien
Un couple de koala
A donné naissance en captivité
Un kangourou
Et Carlos papote
Sous le dernier cèdre du Liban
Ainsi soit-il
Et ce n'est pas fini
La machine à laver néolibérale
Made in China
Localisée au 55
Rue du Faubourg-Saint-Honoré
Black bloc sur le linge sale
De ses concitoyens
Enjeux écologiques
Sociaux actuels
Peu importe
Les portes restent ouvertes
La police vielle
Les pavés pleuvent
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Nouvelle chute
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Chut
Pendant la nuit
Des puces aux pieds noirs
Et de haut rang
Se sont infiltrées
Dans la moustache d'un Martien
D'origine Espagnole
Hé oh les caisses sont vides
Hola les cajas estan vacias
Hela di boxes zenen leydik
Salut casetele sunt goale
Et mec tu parles quelles langues
Sors-moi ton balai d'austérité
Mais ce n'est pas vrai
L'or coule à flot dans la finance
Collectivement
Nous n'avons jamais été aussi riches
Et le bulldozer de la marque Mac Ron
Veut niveler par le bas
La friche des droits sociaux
Pour avoir de meilleures semelles
Sous son coffre-fort
Interlude
L'aspirateur remplit ses poches d'argent
Et vous d'air
Ah la retraite
Les lobbys du billet et de l'assurance
Voilà les chasse-spleen de la réforme
Un sans-dent comme un sans-papier
Même le petit bourgeois
Et le vieux dans son placard
Doivent se faire chier
Jusqu'au bout du rouleau
Et imprimer leur avis de décès
Au plus vite
Et tirez la chasse d'os
J'ouvre la fenêtre
Nouvelle ère
Point d'interrogation
Le capital c'est capital
Ah bon
Oui j'ai deux Lexus hybrides
Mon permis poids plume
Lourd et tous mes points
Je devrais être fou
Pour ne pas voter pour toute cette marchandise
Qui gonfle mon garde-manger
À chaque pleine lune
Mais je vis dans un pays merveilleux
Conscience où es-tu
Derrière mes yeux
Bien à l'abri des envieux
La politique
N'est-ce pas de penser aux autres
Je vous rassure
Je ne couche pas avec tout le monde
Mais il faut aimer les gens
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Je vous aime
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Chut
De rien
Poème lu par Marine Laurent
« Une plait doigt riz :)) »
RépondreSupprimer« OK vous n'avez pas aimé mon petit jeu de mots. »
Supprimerjeu de mots jeu de vilains vous connaissez l'origine de cette citation lol Non je ne suis pas soupe au lait ni riz au lait quoique le riz au lait je le préfère à la semoule !
SupprimerLait de brebis de préférence !
merci à plus et bonne année
Bonjour James,
RépondreSupprimerJe passe en coup de vent (une fois n'est pas coutume)
Pour vous dire que votre poème me séduit
Superbe les accélérations
Vous interprétez votre poème, et à l'écrit c'est complétement réussi !
Comme il y a ici tout ce que j'adore
Je vous favorise.
Merci.
Hypothese...
SupprimerJ'ai relu j'ai corrigé qq fautes...
Le vent est annoncé
J'accélère pour ne pas décoller
Je continue
Merci
https://www.youtube.com/watch?v=yuYnC6l9dS0&feature=youtu.be
RépondreSupprimer.
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Ben quoi ?
Absolument rien au creux de reins en manques de sueur... Vue la date !
SupprimerBonjour, j'ai été attirée par le titre mais la chute fût rude car votre écrit fait office d'un triste constat mais vous faites preuve d'une tolérance à toutes épreuves, je vois admire.
RépondreSupprimerBien amicalement.
Lyse
marquisa... Un peu de bienveillance et surtout ne pas rester indifférent
Supprimermerci et bonne année...
Je me suis bien marré malgré les algues mortes...
RépondreSupprimerUn peu de spiruline...
SupprimerEtaine Eire a noté Je vous aime.
RépondreSupprimerchessmec a noté Je vous aime.
RépondreSupprimerSuperbe !
RépondreSupprimerTu sais l'orgueil la fierté aujourd'hui tuent l'élan instinctif de curiosité qu'à l'homme dès sa naissance celle d'aller voir ce qui se cache dans l'inconnu...
SupprimerMerci d'être toi même
Agréable parfum de douce catastrophe
RépondreSupprimerQui m'a interpellé à la première strophe.
Intéressantes courses-poursuites des vers
Au gyrophare éclatant : vous brûlez le vert
Du confort et remplissez au comptoir les verres :
Bar terminal. Il n'y a plus d'horaires, d'envers.
Il y a de l'herbe dans le panier
SupprimerEt la mauvaise s'y plait
C'est ça la fragilité de l'être