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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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samedi

La rugosité du réel

Comme un envol d'une chair blanche dans la brume
Et la lumière sombre du jour naissant
Je cherche à me laisser bousculer
Par l'irruption de l'événement
Sans savoir où je vais
Mais je marche mieux
Quand la poésie me serre la main

Quel baiser est important
Si personne ne souhaite le recevoir
Dans le ciel de mon labyrinthe
Où la libellule danse
Et se lave les ailes
Avec la salive de ses muses

Il y a un écriteau dans la marge 
Où le mot demeure ma nourriture
Dans les anfractuosités bizarres
De la vie de l'hiver
Comment savoir à cet instant
Quel flocon de neige est dans la neige
Quelle solitude attend 
Que le temps ne se dissout pas

Tout ce méli-mélo 
Se mêlera et fondra 
Au temps des fleurs
Rejoindre la rugosité du réel








Publié par James perroux à janvier 18, 2020

15 commentaires:

  1. Louvejanvier 18, 2020

    Cette poésie qui tient la main...cette nourriture du mot...
    La rugosité du réel...

    Joli et réaliste poème.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjanvier 21, 2020

      Je me réveille avant le soleil et je me regarde dans le miroir... ce qui restait de l'apocalypse !

      Supprimer
  2. Fredjanvier 18, 2020

    C'est très beau un bel ensemble

    RépondreSupprimer
  3. Murieljanvier 18, 2020

    Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjanvier 21, 2020

      J'ai commencé par le graphisme la peinture...
      surtout des dessins en noirs et blancs
      les mots sont les couleurs qui permettent de remplir l'espace...
      merci

      Supprimer
  4. Apollinejanvier 19, 2020

    Apolline a noté La rugosité du réel .

    RépondreSupprimer
  5. flodeaujanvier 19, 2020

    flodeau a noté La rugosité du réel .

    RépondreSupprimer
  6. chessmecjanvier 19, 2020

    chessmec a noté La rugosité du réel .

    RépondreSupprimer
  7. Fasyajanvier 19, 2020

    "Quel baiser est important si personne ne souhaite le recevoir", en effet Jamespx!

    RépondreSupprimer
  8. simlecteurjanvier 21, 2020

    Un vide sidéral...

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  9. MARIE L.janvier 21, 2020

    Ce qui est chouette et vous le dites si bien c'est que la poésie nous ouvre une porte sur un monde où l'on s'invite avec plaisir...
    Bonne journée... (le temps des fleurs pour moi voilà des mots en suspens qui m'emmènent et la devant mon café que du bonheur**

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxmars 26, 2020

      MARIE L. Là où le plaisir transpire on ne prend jamais froid

      Supprimer
  10. James perrouxmars 26, 2020

    Hello bon j'avais anticipé le vide
    Mais pas sous cet angle
    Et si tu savais des vides
    J'en vis deux
    Lequel m'aspirera le dernier
    Oui car je resisterai au premier

    Signé résistance

    RépondreSupprimer

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