Dans la mousse d'autres jours
Des vierges ont déambulé et péri
La progéniture d’un tueur en série
Le chasseur aux ombres folles
La peur de leurs veines
Et d’une complice épouse
L’aguicheuse ombrelle
Le reflet de leurs innocences
Les plus jeunes lueurs
Ont vécu une vie courte
Douce et brève
La plus ancienne a joué à la loterie
Et parti au loin sous la terre des damnés
Et toi tu as encore le parfum des herbes
Et le regard des fleurs
Souvenirs de chocolat
Sourire aux yeux si noirs
Et les mains écaillées de caresses indélébiles
Le soleil étendu sur les aubépines a gommé l’horreur
Et se glisse sous les enfants bien-aimés
Qui aspirent en lui la survie
Face au temps et à l’absence
Ces vers sont des chroniqueurs du sang
Les disparues l’essence des strophes
Les pétales et les étamines des étoiles
Et quand le soleil se couchera
Ils s'envoleront encore vers le ciel
Aux couleurs des effluves éternels
Loin de la genèse et destin du crime
Peint à l'aquarelle de l'abomination
🌿💘🌿
RépondreSupprimerOn avait fait la tournée
RépondreSupprimerDes bars les plus branchés
Un masque sur la tronche
Et des sous plein les poches .
Les bières étaient ambrées
Lui préférait les blanches
Moi l'Bordeaux en pichets
Et le saucisson sur planche.
On était comme deux mioches
À vider nos godets
À coup d'rucki suki
Ivres morts sur nos bancs.
On était comme deux cloches
À chanter happy day
Sur sa Suzuki
Avant d'rentrer dans l' rang
D'hêtres, devant l'tournant.