Aucune anomalie
Une simple illusion d'optique
Ou un semblant de vie
Paramètre les vitraux de la cathédrale
Une vieille dame perd sa poésie
En éternuant trop fort
La mort est au bout de son spasme
Sur une façade au bout d'une rue
Gît un dentier inconnu
Est-ce que tout le pan de la bibliothèque
Disparaitrait en un silence de plomb
Abaissant les yeux sous l'étoile polaire
Comme un clair de lune qui tombe sur la vallée
Ce qui faut de noir pour voir le blanc
Dans la forêt aux violons
Elle le cherche encore
Ici les silhouettes dansent
Et des poèmes et des cœurs
S'extraient vers les hauteurs
Un opéra vertical de larmes bleues
La dernière vague de ce miroir vivant
Et de tensions pleines
Redistribue les rôles
Je passais par là
Et je suis tombé sur toi
Énergie rayonnante
À l'unicité multiple
*
Version en prose
Il n'y a aucune anomalie, juste une illusion, peut-être un souffle de vie suspendu dans l'air. Les vitraux de la cathédrale, avec leurs reflets, révèlent une femme qui, en secret, perd sa poésie. La mort, spectatrice silencieuse, attend dans l'ombre, s'accoutumant à son spasme, se faisant nombre. Sur une façade grise, au bout d'une rue, gît un dentier, vestige d'un rire disparu. Si le pan de la bibliothèque venait à s'effacer, un silence sanguin s'installerait, créant une atmosphère éthique. Les yeux clos, baissés sous l'étoile polaire, on pourrait imaginer un clair de lune s'effondrant sur la terre.
Faut-il autant de noir pour espérer le blanc ?
Elle cherche lentement, patiemment, le violon. Ici, les silhouettes dansent, légères, tandis que des poèmes et des cœurs s'élèvent en prière. C'est un opéra vertical, à la corde bleue, une dernière vague d'un miroir mystérieux et précieux.
Je passais par là, par hasard, et je t'ai croisée, ressentant une énergie folle mêlée à l'unicité.
Une vieille dame perd sa poésie
RépondreSupprimerEn éternuant trop fort
La mort est au bout de son spasme
Sur une façade au bout d'une rue
Gît un dentier inconnu...
J'adore
大変よくできました
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