Là-haut ils ne veulent plus produire du beau
Ils soutiennent la subversion du bidet
L'art contemporain devient une grosse merde
Rome serait le musée des horreurs et oui
L'arrière garde est morte trop de poésie
Et l'avant garde sera dictée par la Chine
Peu importe
Si les étoiles brillent
Sur le toit
Mon amour
J'oublie la morosité
Vieille contrepèterie et idéologie
Ventes aux enchères et spéculations
J'attends la quête d'une nouvelle beauté
Sous le plafond de plâtre qui blanchit le peuple
Réveillons les virtuoses de la création
Et je m'entremêle
Dans les œuvres mêmes des êtres
Dans le flux d'huiles
Implacables de sensations
Heureux d'avoir la chance d'écouter
Nos préoccupations quotidiennes
Oublions
Nos souvenirs brûlés
" on my own "
RépondreSupprimerNC
Ah bien... je brûle de lire a suite
RépondreSupprimerÇa continue
Supprimerles carottes ne sont pas tendres à température ambiante et pourtant, chez moi il'y a..
RépondreSupprimerC à dire
SupprimerPas de souvenirs brûlés ni brûlants, le passé me rend peu visite, pas non plus d'avenir glaçé ni glaçant, un présent tempéré entre projets et tendresse pour cette ligne qui m'a été offerte, j'honore père et mère de ce don et finalement de tout ce qu'ils ont pensé bon pour moi ainsi que la majorité des personnes cotoyées, j'irai bien au musée mais il parait qu'on y voit des bidets subversifs, ou bien c'est ailleurs,
SupprimerNous vivons peut être une période clonée et peut être en effet celui qui donne le ton et celui qui n'a pas forcement le plus de goût, cependant l'art est indocile, libre, farouche et s'exprime avec une telle évidence qu'il sera toujours d'une inestimable valeur émotionnelle, il se pourrait même qu'il nous ramène un jour à la raison.
Il se pourrait que les carottes soient cuites, le pot au feu n'en sera que meilleur.
Camille Dupont.
Jean Dupont est mort vive Camille Dupont
SupprimerQui dit nouveau confinement dit nouvelles attestations de déplacements
Joli !
SupprimerTraits entremêlés...(ça me fait penser à la Fiac, tiens).
RépondreSupprimerJ'aime l'incipit : "de ce clavier muet
/je t'écrirai un poème sans voix"...la voie est ouverte.
"J'attends la quête d'une nouvelle beauté
Sous le plafond de plâtre qui blanchit le peuple.
Réveillons les virtuoses de la création."
Vaste programme...peut-être ne veulent-ils pas être réveillés ? ; -).
"Et je m'entremêle
Dans les œuvres mêmes des êtres,
Dans le flux d'huiles
Implacables de sensations.
Heureux d'avoir la chance d'écouter
Nos préoccupations quotidiennes.
Oublions
Nos souvenirs brûlés."
Moi, je ne fais que "funambuler" sur le fil de cet écrit. Une valse, à tout faire valser, avec l'autodafé des souvenirs brûlés...
(ma réponse, après re-lecture est ce qu'elle est, en hors-champ de caméra...comme un travelling qui ne prétend pas expliquer ou juger....voilà, voilà...)
Amicalement...
Riaga...