La nuit était très sucrée
Et très tranquille
Légère
Comme les besoins d'un papillon
C'est facile d'être amoureux
Il faut essayer
J'étais si proche de toutes commodités
Si proche de ma lunette poétique
Le corps incliné
Mes yeux contemplaient la pleine lune
Qui traçait des vers arc-en-ciel
Immobile
Il ne m'était jamais venu à l'esprit
De plonger dans le noir
La tête prise
Entre un étau de plumes et de glaces
J'étais si près de la neige
J'avais l'impression d'être dans un igloo
Baigné de sueurs froides
Et l'éclat des premiers cristaux apparaissaient
Enveloppé à l'amour
Les mains croisées devant moi je prie
Ma lunette
Pour voir danser le noir porter sa lumière
Comme le zèbre ses rayures
Une belle enveloppe puisque enveloppée à l'amour.
Vraiment beau
RépondreSupprimerEnveloppé comme un cadeau
ouvert
Pour le vol de mots en papillons
Bravo James !
tu es toujours dans la neige
RépondreSupprimerje me souviens de cet avatar où une femme marche dans la neige entre les arbres
la mer et la neige
quelle chance cela te suffit-il pour être dans l'instant ?
Comme le zèbre ses rayures"
RépondreSupprimerça va, ça aurait pu finir en habit de bagnard
Faire un chassé-croisé
RépondreSupprimerc'est déjà un signe de croix
pour faire fondre la glace!!!!!!!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe crois au jour qui se lève tout en incertitude
RépondreSupprimerJe crois en l'amour qui se rêve et sa béatitude
Je crois que c'est l'été quand ton sourire rayonne
Je crois qu'il faut s'aimer, et s'aimer comme personne
Je crois en ce qui vit ici et maintenant
Et qu'après chaque nuit il y a un jour naissant
Qu'au bout de tout hiver éclate un printemps
Qu'on a les pieds sur terre et les cheveux au vent
Je crois que c'est très court et qu'il faut avancer
Qu'il faut courir toujours sans jamais s'arrêter
Je crois en la raison et au doute qui la fonde
Je crois en l'illusion qu'il existe ce monde
Je veux vivre, être libre
Libre de croire ou pas sans dogme et sans pression
Je veux vivre, être libre, oh
Je crois au temps qui chiffonne lentement les visages
Qu'il n'y a pas d'automne sans que pleure un nuage
Que sans mélancolie la vie n'est qu'un mensonge
Je crois au premier cri et en ce qui nous ronge
Je crois en la peur qu'il faut apprivoiser
Je crois en mon cœur quand il est insensé
Quand il est amoureux, qu'il fait n'importe quoi
Et qu'il fait ce qu'il veut sans se soucier de moi
Je crois en l'avenir, aux enfants qui me portent
À ceux qui vont partir, à tout ce qu'ils m'apportent
Au chemin qu'ils feront en me lâchant la main
Et qu'un jour ils iront sans peur du lendemain
Qu'ils puissent vivre, être libres
Libres de croire ou pas sans dogme et sans pression
Qu'ils puissent vivre, être libres, oh
Je crois que la vie est belle, je crois que je me mens
Je crois au Père Noël aussi de temps en temps
Je crois qu'on est tout seul, qu'on n'y échappe pas
Je crois qu'on est tout seul et qu'ensemble on y va
Je crois au Dieu néant qui borde l'existence
Je crois qu'on est vivant même si l'inespérance
Je crois que l'ignorance se nourrit de sermons
Je crois que la souffrance fait perdre la raison
Mais moi je crois encore, je crois dur comme fer
En la vie avant la mort et non pas le contraire
Je crois quand je ris, je crois quand je pleure
Je crois quand je jouis, je crois quand je meurs
Je veux vivre, être libre
Libre de croire ou pas sans dogme et sans pression
Je veux vivre, être libre
Libre de croire ou pas sans dogme et sans pression
Je veux vivre, être libre, oh
Être Libre
Je veux vivre
Être libre
Je veux vivre
Être libre
Je veux vivre
Être libre
Paroliers : Yves Jamait