Il est l'heure d'exploser la bombe
d'irradier le faubourg
et d'offrir au réveil de ses cuisses
mon étrange sourire en lettres capitales
Périlleuse effervescence mécanique
sur mes lèvres sanguinolentes
caricatures du dernier repas
d'un saut de l'ange
d'une terre défigurée
d'une bête blessée qui hurle
pour survivre au meurtre
Bien qu'on peut en rire
le temps est dramatique
Loin les crocs de la douceur
le feu l'eau nourrissent
catacombes et cimetières
rues et chambres à coucher
La mort n'est rien
l'encre est tout
La réponse est encerclée
par le hobby du money is money
où le gorille en peluche
attend le prochain transfert
Tous ces éclats
ne sont pas des éponges
gorgées d'ors et de rêves
ils ne sont que des balbutiements
qui annoncent la révolte
Elle était là et je n’en savais rien
l'étancheange a dit : Définissons une stratégie, je propose un karaoké !
RépondreSupprimerL'encre est tout et sert à écrire un très beau texte
RépondreSupprimerFélicitations
Amitiés
J'aime .. c'est fort et percutant .. savoir lire entre les lignes ..
RépondreSupprimerL'encre est effectivement puissante quand elle sert à tracer des mots qui font sens
RépondreSupprimerBonsoir James Px, C'est de la Poésie engagée, celle dans laquelle excelle le Poète et où la fidèle lectrice que je suis, se plait à écrire encore ! puisque la fonction a disparu *sourire* , mes compliments de toujours.
RépondreSupprimerLa vagabonde aux pieds nus de la Poésie.
Je n étais qu un pari
RépondreSupprimerUne chose que l' on convoite
Entre potes à l abri
Un dé dans une boite...
Une toute petite chose
Pour egos démesurés
Une petite rose
Que l on a déchiré.
Je ne valais pas plus
Qu'une bouteille de whisky
Une feuille d'eucalyptus
Dans leurs yeux qui pétillent.
Je ne valais pas moins
Qu'un torchon de vaisselle
Accroché dans un coin
Au dessus de la poubelle.
Je n étais qu'un pari
Un truc entre mecs
Aux joujoux dépolis
Ramollis dans leurs pecs.
Je n'étais qu'un pari
Oui mais quel pari!
Quand à volé en éclat
La caisse d'un des parias ....