Condamnée à la plume et au goudron
la nuit sort ses souvenirs qui traînent
emportés dans ma valise en cuir déployée
mots croisés et fléchés
Il ne manquait plus qu'à polluer l'espace
qui nous entraine loin
de la grande détresse
des génocides verbaux
de la décadence folklorique
et nous rapproche
du «en même temps»
où nous devons plier
comme les roseaux
d'un marais pot de vin
Nous sommes un pas de plus
et quiconque pourrait calculer
Qui nous sous-estime
ne nous connait pas
Qui nous appelle fragile et fou
ne nous ont jamais vu nu
Au supplice du vide
en silence
La nuit manque cruellement d'étoiles filantes
aux veines d'espoir
Sera-t-elle à la mesure de mes rêves
sans attendre la prochaine pleine lune
J'ai suivi la bordure
RépondreSupprimerLa rangée de mégots
Vu une tonne d'ordures
Des tonnes à tire larigot...
Il restait au carrefour
D'une rencontre fugace
Nos filtres d'amour
Dans la boue dégueulasse.
Je les ai ramassé
Un par un ces souvenirs
Qui s'étaient écrasés
Juste avant d'atterrir...
J'ai respecté le pacte
C'était notre nature
Avant la fin de l 'acte
Ai rejoint la masure...
Celle que tu as bâti
Dans un coin de verdure
Qui me sert d'abris
Pour t aimer à l air pur.