Le dégoût est au menu
Déchets plombés et ailés
Poubelles à ciel ouvert
Syndicales comme princières
L'étoile de mer rêve
À des plages anciennes
Aux eaux turquoise
D'un soleil humanitaire
À la piqure matelassée d'un Chanel
À des marches sans pièges
Ni traces de cendres
Qui vit sur ce nuage en l'air
Où par-delà les archanges
Quidam garde les sanguinaires
Un faucon pèlerin
S'est pendu aux barbelés
En sautant sur une mine
À ciel découvert
Même si la grande bleue
Illumine encore
Les yeux les plus noirs
Au fond de son silence
Elle ne digère plus
Les coulures de sang froid
Qui vit sur ce nuage parterre
Où les horloges atomiques
Ne réveillent plus personnes
Un châtiment démocrate
Nous aiguille son incompétence
Dans le ciel d'un contresens
Encore la cuisse de Jupiter
Qui en marche nous rappelle
Que la voix est terre à terre
Pollue moins qu'un tractopelle
Qu'un extrémiste enragé
Et fortifie les poumons
Des ânes et des profs
Alors laissez-nous vivre
Manger picoler fumer baiser
Voyager rêver échanger respirer
Écrire et surtout aimer _ mon amour
Je vogue entre tous ces nuages
Dans l'abîme de tes seins
Jouons à la guerre des mots
La nature se lovera à nous
Et sait ce que nous valons
Pour combler le vide
Et délester le plein
Tu as raison je rajouterai
RépondreSupprimerLaissez-nous mourir
Ce texte, je l'ai lu et relu plusieurs fois à voix haute.
RépondreSupprimerJ'en fais une interprétation sans doute personnelle mais c'est égal.
Je le trouve magnifique !
Merci.
Merci aussi pour le lien musical qui l'est tout autant.
Médor a dans sa gueule les chaussons de son maître
RépondreSupprimerLes yeux bien tristounets le flaire à fleur de l être
Médor de son aïeule ne laisse rien paraitre
Des os croquignolets sous un pelage maigre.
La voix haute porte
RépondreSupprimerJ'aime
RépondreSupprimerTrès touchant
RépondreSupprimerC'est la récompense de la fidélité
RépondreSupprimerque de savoir où trouver au matin les vers
qu'on a envie de lire ,
Dans le temps qui passe, Merci