Qu'il n'est pas dans leur intérêt
De se mêler aux autres
Un ganglion sous l'aisselle
Une troisième dose
Celle des trophées
Paralyse l’entreprise l'urgence
Sert l'oisiveté le néant
Qui va faire la vaisselle
Un coup de pompe
Et le masque devient jaloux
Un tour de velib'
La chaine déraille
Est-ce une simple défense immunitaire
À quoi bon d'être un petit passage
Mérite-t-il qu'on s'y attarde
En attendant l'inventaire
Prochaine étape
Spéléologie
Pourquoi s’enterrer davantage
La cavité obscure chasse la lumière
La liberté même
La prévention des risques
Plombe plus qu'elle ne te rassure
Le dentiste deviendrait presque sympathique
Ce matin j'ai photographié le ciel
Une atmosphère de fin du monde
Temps sec et immobile
Extraordinairement beau
Attachons-nous au cerf-volant
Et laissons le souffle de la vie
Entreprendre
Nous transporter là
Où le charme opère
À ciel ouvert
La mort attendra
Tu penses vraiment qu'elle pourrait attendre ?
RépondreSupprimerEn tout cas ça fait plaisir de le croire car dans ma culture, la mort est bien la seule chose qui arrive à l'heure...
Mais je crois aussi que la mort attendra si on n'y pense pas !
J'aime comment se perdent les repères en te se suivant dans le rythme du poème et celui de la prévention des risques me parle particulièrement, moi qui la croyais encore une science exacte...
Merci James
Beaucoup de questions qui se transforment parfois en certitudes et pourtant...
RépondreSupprimerQui peut prétendre détenir les sciences exactes ?
Moi la mort ne me fait pas peur, je l'attends, bien caché derrière mes rêves d'éternité.
Bravo et merci pour le partage.
Amitiés,
Daniel
Même les pieds dans le ciment les rêvent restent tournés vers le haut, en instinct de survie
RépondreSupprimerCe texte est absolument magnifique !
RépondreSupprimerJames Px, je suis admirative du cheminement de votre pensée, sans omettre votre qualité d'auteur.
Vous portez un regard qui me semble très juste sur ce que nous vivons actuellement mais vous ouvrez le chemin de l'espoir.
Qu'a-t-on besoin de plus ?
Un merci tout chaud !
J'aime beaucoup l'idée du cerf-volant qui vit vers le ciel et met la mort en attente....
RépondreSupprimerUn café une clope sur un banc loin des gens
RépondreSupprimerEt tes yeux un peu myopes qui eux sentent si bons
Tous ses ronds de fumées qu'on forment
En respirant
Sont les mots que j'aimais que j aime encore vraiment .
La flamme qui s'avance sur mes doigts tous gelés
Sur mon cœur qui pense que demain m' est volé !
Tes paroles qui rassurent tout en me soupirant
Qu'aujourd'hui est plus sûr que je le sais au fond .
Quand le doute s'installe c'est qu'on le sait aussi
Que c'est quand on va mal qu'on se retrouvent ici .
Un café une clope sur un banc loin des gens
Et tes yeux un peu myopes qui eux sentent si bons
Tous ses ronds de fumées qu'on forment
En respirant
Sont les mots que j'aimais que j aime encore vraiment .
La routine te mine et moi je fais la grève
RépondreSupprimerFarniente en Berline pouet pouet tu soulèves
Des tonnes de gravats aveque ta pelle job
Moi je fais des achats avec la carte à Bob.
Dans un déshabillé à faire pleurer tes potes
J'appelle en PCV et je t'envoie la note.
Si ton bleu au travail sent aussi bon la sueur
C'est que le gouvernail d'la pointeuse sonne l heure.
Il est midi moins le quart je commande une salade
Aveque du Chedar .On est dans la panade !
Le Uber n'livre pas à chopé le covid
Son patron répond ça avec un air livide.
T'as chauffé ton repas au son du micro onde
Dans un bloc en acier à côté de tout le monde
"Ah ce qu'on est serrés au fond de cette boite "
Il faut que t'y retournes tu as les mains qui grattent.
Un masque sur la tronche je me fais une beauté
Tu remontes tes manches y a des gens à livrer .
J'ai mis du beau vernis sur les ongles des pieds
Ce soir si tu roupilles j'regarderais Ruquier .