Qui suis-je ?

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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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mercredi

Ode à l'éternité

Une coulée grenat, s'épanche sur la neige en un ballet écarlate, emportant d'un souffle nos songes du futur. Assise, animée par la colère, sur un banc de pierre, son épanouissement captif dans des jours alambiqués. Pourtant, je ne repose pas en larmes devant un sépulcre, n'hiberne pas là, dans l'ombre...

Je suis l'éthéré zéphyr, susurrant parmi les frondaisons, l'éclat diaphane d'un diamant sur l'azur glacé. Représentant la lumière solaire sur la moisson mûre, je suis la pluie automnale, douce et caressante...

À ton éveil, dans la quiétude matinale, je me transforme en l'essor de ces oiseaux taciturnes, tournoyant silencieusement dans l'immensité céleste...

Ainsi, ne persiste pas dans la douleur devant ma tombe, car je n'y suis pas, nullement mortifié ! Pourquoi m'exclure de ton existence, simplement parce que je m'esquive à ta vue ? Comprends, la mort n'est qu'une fugace transition. Je suis simplement transité de l'autre côté, je demeure moi, et toi demeures toi.

Quels que soient nos liens antérieurs, ils persévèrent à travers les éthers temporels. Pour m'évoquer, use du prénom dont tu me gratifiais avec constance. Rappelle-moi tel que tu l'as perpétuellement fait, sans altérer ton timbre, sans sombrer dans la mélancolie. Ris aux éclats, comme par le passé aux plaisanteries, qui suscitaient notre commun enchantement.

Joue, souris, médite sur ma mémoire, vis pour moi, et par extension, avec moi. Que mon prénom soit une mélodie apaisante, résonnant comme il le faisait d'antan. Articule-le avec simplicité et nature, affranchi de tout remord perceptible. La vie perdure telle qu'elle a toujours été, inaltérée, incessante, suivant son cours, le fil n'est nullement rompu, il se prolonge.

Qu'est-ce donc que la mort, sinon une traversée ? Médite, laisse les tumultes de l'existence s'écouler, pense et articule toujours mon nom autour de toi. Sois assuré, je t'entends, je réside non loin, je subsiste ici, simplement de l'autre côté.

L'éclosion s'est produite dans un rêve meurtri, où elle a versé des larmes pour la splendeur de la vie. Un papillon s'est posé sur la rétine de mon cerveau, comme si je pouvais revenir en arrière, souffler sur tes chrysanthèmes et te dire  « je t'aime ». 

 

Musique 

 

 

Illustration d'après une œuvre dont j'ai perdu le nom de l'auteur...

2 commentaires:


  1. Un écrit des plus merveilleux dans la douleur que je ressens, lire et relire tes mots me font me raccrocher à tant de souvenirs.
    Une musique sublime avec ce violoncelle qui me fait frissonner.
    Un coup de coeur
    Merci, un des plus beaux poèmes que j'ai pu lire jusqu'à présent
    ODE de LPDP

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis touché par tes mots et ta sensibilité.
      La musique du violoncelle, en effet, a le pouvoir de toucher les cordes de l'âme et d'éveiller des émotions profondes, et je suis heureux qu'elle ait ajouté une dimension supplémentaire à cette expérience de lecture.
      Merci pour cette reconnaissance qui nourrit mon inspiration.

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