Valse sur le toit de la façade,
Dévale sur la paroi verticale,
Millénaire, sa course en éclats.
Des physionomies émergent,
Innommées,
Albâtres et silencieuses.
Leurs regards s'éveillent,
Telles des crocus,
Sous la couverture neigeuse du printemps,
Surpris et extasiés.
À l'ombre fracturée,
Une fenêtre anonyme
Conçoit la brise fugitive,
Et insuffle l'idée
De restaurer chaque intellect
Qui jadis résidait ici.
Le flamboiement solaire
Manifeste la vigueur du cosmos autour du chantier.
Tout renait, sauf moi, éphémère encrage.
C'est un beau texte, avec beaucoup d'élégance de mots
RépondreSupprimerJ'ai aimé ma lecture, merci de ce partage, cordialement
Un poème dans le tiroir "autre" qui me semble un pome d'amour et triste à la fois.
RépondreSupprimerJ'aime les images du toboggan, symbole d'amusement, de risque et d'eclats d'émotions; les albatres, les crocus nature qui - silencieuse- se reveille et recommence son miracle de la vie et ...des opportunités.
À l'ombre fracturée,
Une fenêtre anonyme
Conçoit la brise fugitive,
Et insuffle l'idée
De restaurer chaque intellect
Qui jadis résidait ici.
Le flamboiement solaire
Manifeste la vigueur du cosmos autour du chantier.
Tout renait, sauf moi, éphémère encrage.
Et puis le vers final ,où on peut reconnaitre chacun de nous, un jour ou l'autre...