Qui suis-je ?
- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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2009
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octobre
(13)
- Forte pensée
- La pendule, le temps et Stencil
- A mon pére
- Fenêtre sur cour
- La statue de la fausse Liberté
- Nos 5 sens, notre perception !
- L'ouïe "Ton silence me rend sourd."
- Chronologie d'une langueur annoncée
- Au fil des saisons l'amour défilerait-il
- Tout passe par le regard
- L'odorat "Ô Dora Sens De Mon Imagination"
- Peinture d'Utrillo
- Le tango de mes nuits
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▼
octobre
(13)
jeudi
Au fil des saisons l'amour défilerait-il
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf son touché
Et les traces de son passage sur mon corps échaudé
Belle tenue au bout de cet interminable poignet
Tendre et câline
Longue et fine
Hiver
Ganté et blanche couverture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa volupté sur mon corps épuisé
Et sa folie émotive sur mon oreiller
Belle augure tenait-elle entre ses mains et ses pieds
Palpait en me frôlant les articulations
Dorlotait en me massant ma tentation
Printemps
Heureux et amoureuse capture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa dextérité
Et ses douceurs affectueuses sur mon lit harnaché
Belle muse aux doigts de fée
Féline et soignée
Souple et ongulée
Eté
Bronzé et conventionnelle rupture
Pourtant un beau matin
Dés qu'elle est partie j'ai perdu sa main
J'ai tout oublié sauf sa révérence soulignée
Et ses plaisirs insensés partagés sur mon canapé
Belle vertu à la délicate destinée
Baguée et élégante
Précieuse et étincelante
Automne
Mélancolique et souvenir sans blessure
Le toucher "Il n'y a pas mieux que le regard et le toucher pour savoir où on en est."
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Délicate Muse enchanteresse et éblouissante à la main de soie et aux doigts de fée ...
RépondreSupprimerGrand plaisir de siroter votre bel écrit ...des fois on est épris du beau verbe et ça vient tout seul car on ne peut rester coït devant une beauté métaphorique ...
Franchement j'ai beaucoup aimé
Merci pour le beau partage
Poétiquement votre
Rubis
Il y a des choses des gens, des sensations qu’on oublie jamais.. j’aime bien ton poème.
RépondreSupprimerAmitiés.
Des réminiscences qui frappent fort contre ma rétine assoiffée de merveilles...
RépondreSupprimerComme si vous aviez opéré en moi un drôle de rituel avec cette Muse enchanteresse qui embaume vos mots avec tant de douceur et de ferveur...
Je me suis sentie hors du temps quelque minutes et j'avoue ne plus avoir envie de me déconnecter...
Merci cher poète !
Mes amitiés poétiques.
Madame de Maintenon.
Bel éphéméride que tu nous fais là. J'aime la répétition des deux premiers vers et la déclinaison subtile des strophes. Est-ce un adieu mélancolique ou la fatalité d'une séparation régulière ? De belles trouvailles pour une belle femme.
RépondreSupprimerAmitiés
beaux souvenirs inoubliable..
RépondreSupprimermerci pour ces jolis vers
mes amitiés ....Malika
Le passage du souvenir à travers les saisons: très original . Une lecture très agréable. Merci.
RépondreSupprimerAmicalement
Arabesques
des souvenirs qui se gravent à jamais dans un coeur halé d'arcs-en-ciel
RépondreSupprimermerci pour cette lecture
j'ai beaucoup aimé ce texte rythmé au pas des saisons
RépondreSupprimerUn sentiment d'envie d'être celle que tu as tant de mal à oublier
Merci de ce partage
Amicalement
Angel
j'aime lire de tels mots
RépondreSupprimerune superbe poésie pour une romantique comme moi
le jour ou un homme posera des mots pour moi n'est pas encore pour demain donc je savoure les tiens
TOUT OUBLIER sauf .....
RépondreSupprimerCe qui a marqué à jamais ton coeur et ton corps ...ces impreintes indélébiles ....
Marie-Rose
Un grand plaisir à te lire
RépondreSupprimerAgnès
merci pour vos petits mots
RépondreSupprimerA plus ... pour la vue !
comme un défilement des saisons plein de sens
RépondreSupprimerSympatique
Le tendre Toucher n'est pas éphémère...
RépondreSupprimerSuspense pour le reste des sens!
Librement inspiré aux tons des doigts magiques!
Merci poète!
Taj
Très jolie évocation de la mémoire de tes mains
RépondreSupprimersensualité du toucher, jolis souvenirs sans blessure apparente !
Citation:
J'ai tout oublié sauf sa révérence soulignée
Et ses plaisirs insensés partagés sur mon canapé
Belle vertu à la délicate destinée
Baguée et élégante
Précieuse et étincelante
Automne
Mélancolique et souvenir sans blessure
Le sens du toucher est le premier qui existe à peine à 2 mois de grossesses chez le foetus!
Merci à toi, j'aime te lire!
Icare
Un douce mélancolie au toucher soyeux...
RépondreSupprimerAlex
Particulièrement sensuel, le toucher... Et il est l'occasion pour toi de nous offrir une belle et nostalgique histoire d'amour rompu. Merci pour ce très joli poème.
RépondreSupprimerLéon
Voici un doux poème qui nous offre l'amour
RépondreSupprimerSur un beau calendrier..
A chaque saison son image tendresse
et oh qu'il est bon le fermer sans blessure!
Bravo il est très joli ce poème.
bon après midi
Romie
Voici un doux poème qui nous offre l'amour
RépondreSupprimerSur un beau calendrier..
A chaque saison son image tendresse
et oh qu'il est bon le fermer sans blessure!
Bravo il est très joli ce poème.
bon après midi
Romie
se rappeler les saisons et tout ce qui a meublé ces saisons
RépondreSupprimerne peut qu'inciter à recommencer perpétuer
tiens deux fois ..........
Pourleplaisir
Oui il y a des trucs que l'on vit à perpétuité mais ils ne sont pas forcément désagréable !
RépondreSupprimerMerci pour ton com.
James Px.
On ne perd jamais ceux qu'on aime,on ne perd jamais nos rêves!
RépondreSupprimerJ'aime tes écrits poète
Amicalement mer des îles
Je t'offre des marguerites
merdesiles2
Merci pour votre com.
RépondreSupprimerMarguerites ... Je l'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...
A vous lire
James Px.
L'amour et ses quatre saisons ou les quatre saisons de l'amour...chacune possède un charme inoubliable.
RépondreSupprimerUn défilé de sentiments que l'on ne peut qu'apprécier.
Lotus a tout dit.
RépondreSupprimerJ'ai dégusté ces quatre saisons et ta petite musique de vie.
J'ai tout oublié sauf sa révérence soulignée
RépondreSupprimerOui je me souviens...les lions ont toujours besoin de révérences... lol! lol!
Galalthea
Très belle lecture !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé cet amour à la Vivaldi.
Bonne journée.
Francis.
Lotus... Un défilé de mode sur un podium en plein air
RépondreSupprimerClari... « La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains ! »
RépondreSupprimerArthur Rimbaud
et je dis :
« Et pendant ce temps, le sac à main s'enfuit vers les soldes. Quel piège à con ! »
Galatea... Ah !
RépondreSupprimerFrancis... Les quatre saisons destin irréversible chacune d'elle à son sens sa vertu et je m'acclimate