De ma première pelle
Maladroite
De gauche à droite
Je la tournais sans savoir où j'allais
Avec mon chewin-gum au goût de lait
Ah la langue !
Délice et supplice
Plaisir d'assouvir le meilleur des caprices
Pâteuses papilles dégustatives formées de cellules spécialisées dans la saveur
Réceptrices captant mes stimulations sans peur
Transmission à mon cerveau des signaux correspondants à ma ferveur
Couleur rosée à la texture souple et humide quel bonheur
Ah la langue !
Palais du souvenir de mes tendres sulfureuses
Sucré salé exotique de lèvres pulpeuses ou finement harmonieuses
Acide de leurs peaux après l'acte authentique
Aigre de leurs papillons délivrés et offerts avec éthique
Amer lendemain sans amertume caustique
Le goût universel du risque vers ses saveurs mélancoliques
Ah la langue !
Epithélium tissus de mes mensonges
Bourgeons cellulaires de mes songes
Le grignotage de fibre diurne
M'amène à mon délit nocturne
Quoiqu'il en soit elle reste ma péninsule infatigable
Le prélude de l'avant-goût invariable
Ah la langue !
Je me rappelle
De ma dernière pelle
Adroite
De gauche à droite
Je la tournais sachant où j'allais
Avec mon calice au goût de stérilet
Le goût "Ce que l'on voit est toujours décevant. Il faut croire à ce que l'on mange."
J'ose dire que tu n'as pas ta langue dans ta poche !
RépondreSupprimerGainsbourg, en son temps chantait :
On s'fait des langues
En Ford Mustang
Toi, tu brodes brillamment sur le thème lingual, tu chantes les délices de caresses mouillées avec un talent qui fait saliver d'envie. Audacieuse, évocatrice et originale, ta poésie ne pourra que ravir ces dames…
Amitiés
Aude
Un sujet original et bien mené...A bien y réfléchir ceci titille l'esprit.
RépondreSupprimerOpium
J'en suis ravie...
RépondreSupprimerUne merveilleuse lecture...
Fanny
Une langue bien pendue, pour notre bon plaisir
RépondreSupprimerj'avoue que à mes heures je suis laisse aussi toute liberté....d'expression et de sensations
amicalement Guido
Moi je m'en souviens encore j'avais à peine dix ans c'etait en Espagne avec un bel hidalgo qui me l'a fourré et je me demandais ce qu'il faisait, je me suis laissé faire et apres j'ai demandé à ma copine "mais qu'est ce que c'est"
RépondreSupprimerMystic
hummmm!!! j'adore!!! parfois il vaut mieux ne pas tourner 7 fois sa langue dans sa bouche et agir...pour mieux retenir les sensations.
RépondreSupprimerJ'ai vraiment aimé ma lecture.
Mélusine
C'est une vision des choses
RépondreSupprimerRavie toutefois de constater les progrès accomplis... Fripou
Une belle panoplie du goût!!!
RépondreSupprimerBravo pour cet écrit joyeusement déluré!!
Bonne journée et bisous
Mesange
Merci d'avoir goûté aussi ...
RépondreSupprimermesange
fripou
A plus
j'ai souri de la tendresse du passé et du scénique de la technique !!
RépondreSupprimermerci, un bon moment !
Idou
Y a bon miam-miam ! Merci, James Px, de cette petite pointe grivoise, apex lingual sans lapsus, pour public averti. Léon
RépondreSupprimerHumour, amour, sensualité et un brin déjanté...sans vulgarité malgré tout ...bravo pour la prouesse!!!
RépondreSupprimerAlex
Il fini en beauté ton opéra des Sens
RépondreSupprimeragnès
Merci pour vos coups de langues (ouf pas de coups de gueules) ...
RépondreSupprimeragnès ... L'opéra des sens autorisés !
Alphonse BLAISE. ... J'aime dire des bêtises jamais dans le vulgaire ... J'essaie ! Alors je vulgarise l'entremet ...
Léon ... Un lapsus ou au lapin qui suce ?
idou ... Avant la scène je me concentre et une fois sur aile je m'envole !
Ah la langue ... Française !