
Qui suis-je ?

- James perroux
- La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Tous mes poèmes
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2013
(142)
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▼
mars
(13)
- Le temps d’un flash mob
- Rappel : les anges non pas ...d’allo... sur Jepopo
- L'esquisse d'un printemps féminin
- A l’instant à l’instinct
- Le premier bonheur du jour
- Dans le sein d’une volupté
- Un vieil arbre l'ami
- Semper fidelis
- La solitude d’Éphélide
- Toile d'attente
- Mon bonheur est une femme
- La fille du torrent
- Taxi Girl
-
▼
mars
(13)
samedi
Le temps d’un flash mob

Rappel : les anges non pas ...d’allo... sur Jepopo

vendredi
L'esquisse d'un printemps féminin

jeudi
A l’instant à l’instinct

Elle m'inspire c'est rare
L’amour naissant
A l’instant je la désire
A l’instinct c’est animal
L’unique de mes sens
Elle s’approche c’est bestiale
Assez pour la prendre
Se couchera-t-elle
Avant de se cambrer
Dans le rein de sa chute
Sous les caresses de ma plume
Qui s’envole rejoindre
Ce dernier vers d’alcool
samedi
Le premier bonheur du jour

La fleur encore son académie
mercredi
Dans le sein d’une volupté

lundi
Un vieil arbre l'ami

Cache-t-il aussi l’amour
Enlacé dans son écorce
Inscrit dans ses écailles
Lové dans ses feuilles
Ont soif de renouveau
Cet arbre au milieu de la cour
Cet ancêtre à nous tous
Même de ses murs qui l’entourent
Quel âge a-t-il
Au bout de ses branches
Du haut de son tronc
Combien de jours a-t-il embrassés
Sous le vent qui l’a solidifié
S’est écoulés tant d’heures
D’eau d’encre
De sang et de larmes
De fluides viscéraux
Mélange de vie et de terreaux
Heureux et malheureux
Qui veut le couper
N’oubliez pas son âme
Admirez l’éphémère
Comme son mystère
Ses bourgeons à la lumière
Glanez l’idée
Celle qui vous tient en vie
Et vous serez clément
Comme un ciel de printemps
Avec cet arbre qui vous apportera
Encore cet été son amour à l’ombre
samedi
Semper fidelis

Elle est l’âme du domaine
Agilité élégance et beauté
La gardienne éclectique
D’une forteresse sans murs
La sentinelle de mes nuits
À travers ses battements
Ses tempos ses ébats
Son charme irradie
L’or noir de ses yeux
Où émergent des oscillations
De lumières délicates
Des images qui font rêver
Tous ces rêves
Offrent les récits
Les mythes les fantasmes
Tous ces fantasmes
Dont l’homme
A besoin pour s’épanouir
Et se transformer
Là à la renaissance
L’amour est une bulle
Au-dessus de la mêlée
Multiple et multitude
Où ses mots électriques
Se connectent entre eux
Illuminent les plumes de nos ailes
Pour des vols planés sensuels
Aux parcours sans distance
Invitant au changement
À l’abandon d'un lâcher prise
Dans ce champ de mine
D’or et déjà
Elle m’offre son silence
L’aube s’abat entre nos cadavres
Privés de sépultures
Nos ailes remontent
Hurlant de plaisirs
Mes dents réfléchissent
Je quitte la scène
D’un saut de l’ange
Sans filet ni parachute
Pour me protéger
D’une fleur à l’autre
Être funambule
C’est parler aux étoiles en silence
C’est prendre le risque
D’être ridicule
Je vais tenter une chose
Celle d’écrire une poésie
Je devrais lui envoyer
A l’intérieur d’un bouquet de fleur
Sur le dos d’un papillon de nuit
Ab origine fidelis
vendredi
La solitude d’Éphélide

Un temps où l’oubli
Immerge le corps
Comme un désaccord
La soif d’une déchirure
Soûlant le cœur
Ici et partout ailleurs
Une vie en friche
Une banalité en pleurs
Une fleur qui sèche
Entre la rue des macchabées
Et la montée des noirs corbeaux
Son nombril scintille
Ses cris sourds enivrent
Et sa rousseur s’éveille
J’ai construit un pont en pierre
Enjambant un filet d’étoiles
Comme la jalousie est amère
Mais l’amour sans jalousie
Est-il un amour imparfait
Ou singulier comme pluriel
C’est le temps qui défile
Les déceptions qui s’empilent
Toutes ses heures creuses
A boire seul la Gueuze
C’est la fille aux jambes effilées
Qui aime la vie
Qu’aimerait faire un vœu
Unique de vivre à deux
C’est si facile
D’avoir des faux cils
Au milieu de la nuit
Debout et de dire oui
Entre la rue des macchabées
Et la montée des noirs corbeaux
Illustration d'après une photo de http://valery-lorenzo.blogspot.fr/
mercredi
Toile d'attente

Mon spleen peut m’abattre
Dont son désir d’elle
Perfore la toile de mes songes
Et pour ne pas oublier
Les racines de son empreinte
Sur ma poitrine
Lorsque le sirocco dépose
Sans brouillard ni contre façon
Ma terre de sienne
Sur sa robe blanche
Et la soulève
Légère
Telle une colombe
Et juste là
À la naissance
D'un premier baiser cendré
Avec ses yeux qui fondent
L’impossible à jamais
S’éclatent inexorablement
Ses lèvres contre mes vers
La gorge sèche
Face au vent encore tiède
Un dernier trompe-l'œil
M'attend face à la toile
vendredi
Mon bonheur est une femme
Et l’œuvre du souffle
À mes lèvres voltige
Sans craindre
Tous mes vertiges
Son parfum éveille l’homme
Mon bonheur est une femme
lundi
La fille du torrent

vendredi
Taxi Girl

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