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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »

Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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dimanche

À bon entendeur

L'homme ordinaire
N'est-il pas capable
De scruter
D'examiner
De raisonner
Pour éviter l’ignorance
L'irréparable

Esseulés
Aux pieds du monde bleu
Aux mains incolores
Tous ces corps
Anonymes
S'immiscent à la sueur sèche
Sur le champ des ambulances
Les croyances
S'enchevêtrent et disparaissent
Sur le granit rose
N'y-a-t-il pas quelque chose
De contraire à la création

Au large
Les cormorans pêchent
Tous les stigmates à la dérive
Et les sirènes
Les âmes débordées

À vous
Qui avez besoin davantage d’éthique
Pour reprendre le contrôle du navire
Et garantir la cargaison
À bon entendeur
Salut




Publié par James perroux à septembre 11, 2016

8 commentaires:

  1. Di Ameseptembre 11, 2016

    L’homme qui s’oubli…
    Lance sa voix au vent,
    Vit le reflet… passant
    Aux larmes des parvis,

    qui il était en qui je suis…

    À bon entendeur, j’ai lu… aimé

    Merci & belle soirée Poète
    Amicalement

    Olivier

    RépondreSupprimer
  2. CRO-MAGNONseptembre 11, 2016

    Et vous, êtes vous un homme ordinaire ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxfévrier 18, 2017

      CRO-MAGNON... Je ne suis ni un antrhopien ni un androïde juste un être humain avec ses qualités et défauts... Et si je signe mes qualités j'essaie de corriger mes défauts... Quant à savoir si je suis un homme ordinaire, je dis oui, sachant que je ne crois pas à l'homme extraordinaire... Car nous avons tous des failles. Faille, plus ou moins profonde et destructrice...
      Je pense que la faille rend l'homme humain et qu'en être conscient le met sur la voie humaniste ou presque...

      Supprimer
  3. samoamsseptembre 12, 2016

    Tout est relatif, sur le granit rose aussi. Beau ! J'aime beaucoup !

    RépondreSupprimer
  4. Raymondseptembre 12, 2016

    qu’c’est bien écrit !
    On a pas fini de voir comment ces demeurés sont manipulés. Merci salut

    RépondreSupprimer
  5. Violetteseptembre 12, 2016

    je t'entends homme libellule

    RépondreSupprimer
  6. Wanoucavaleseptembre 18, 2016

    ça c'est du lourd !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxseptembre 24, 2016

      le poids n'est pas une question de volume mais de substance... Merci

      Supprimer

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