L'oiseau de paradis
Là où la cruauté
Cloue à la branche
La plus fragile
L'espoir même
D'un simple contre-jour
Plus nous sommes libre
Moins nous nous enfuyons
L'harmonie et la grâce
Ne sont plus une priorité
Sur le temps qui nous saigne
Dans l'attente de rattacher
Le défilement d'un ruban
De roses et d'haleines
Sur la pierre de nos amours
La vie du félibre
N'est plus une aventure
Alors funambule pourquoi
À travers la fumée
Inconditionnellement
Il me manque la voie
De l'attention de l'absolu
La brise retournera
D'où elle vient
Sur la colline des anges
La perspective résiste
Les assassins sont morts
Alors funambule pourquoi
Chaque nuit je rêve
Dans la fièvre d'un autre
Dont je ne me rappelle rien
Et je me réveille
De part et d'autre du chemin
Ne me dites rien je sais
L'indifférence tue l'amour
Et si je m'en allais
Contempler l'émanation
Un ruban bien fragile Cerise qui risque de rompre si on oublie de garder cet"équilibre" que l'on s'impose.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé" Plus nous sommes libres, moins nous nous enfuyons" car c'est tout à fait vrai, comme si l'humain se complaît finalement dans l'assistanat qu'il soit bon ou mauvas.
Merci à toi pour ce bel écrit que j'ai lu avec attention et avec plaisir.
Bon dimanche à toi.
JB
Louve a noté Funambule.
RépondreSupprimerSuperbe. Quelle intensité et quelle profondeur dans tes mots !
RépondreSupprimerPlus nous sommes libres et moins nous le voyons à nous enfermer dans les barreaux de la vie.
J'aime beaucoup
très bel écris
RépondreSupprimer