Somnole le bleu nuit à la fenêtre
Le bien-être
Érigé en véritable philosophie
S'endormir sur un cachemire de Mongolie
De l'autre côté
Le temps n'a pas de pitié
Même le dimanche les débris de la vie s'étalent
Sur le parquet d'un château de sable
Sur la boue d'un trottoir de fortune
Sans aucun doute proche d'ici
Un paquet de kleenex à moitié vide
Une toux sèche un porte clé un peu d'espoir
Les squelettes de l'avenue ondulent sous le vent
Suivre la ligne
Écarter les poumons
Et bientôt les cadavres retourneront
Le mistral éparpille les graines de tournesol
Et l'envie d'être heureux murmure
Continuer à écrire sur les murs
a attribué +1 : Sur l'écume de l'équité
RépondreSupprimerWaouh James ...c'est très beau mais pourquoi suis je partie en arrière de 40 années vers des gens que je soignais et qui manquaient d'oxygène , que je n'aime pas quand mon esprit m'embarque sans que je le veuille ..... merci à toi pour ce texte et la musique très bien choisie ..... bon appétit !
RépondreSupprimerJe vais vu l'heure rompre le jeûne... Merci.
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RépondreSupprimerSoyez leur porte-paroles...
RépondreSupprimerÉmouvant.
Porte plume c'est un premier pas
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RépondreSupprimertrès beau
RépondreSupprimeramicalement
Un souffle de liberté et de pureté.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
a attribué +1 : Sur l'écume de l'équité
RépondreSupprimerPetit poème a lire sous sa couette il est beau
RépondreSupprimerOui, pas mal de s'endormir sur un cachemire de Mongolie. On peut effectivement considérer que c'est le comble du bien-être. Et puis on est cool dans son lit alors que dehors ce n'est pas vraiment sympa : "Même le dimanche les débris de la vie s'étalent sur le parquet d'un château de sable".
RépondreSupprimerJ'ai beau m'appliquer je ne comprends pas le premier vers. Où plutôt si, je crois le comprendre mais "airent" qu'as-tu voulu signifier ? Qui erre ou aire ? Flirter la chlorophylle me gêne. Tu n'aurais pas oublié oublié avec ?
J'aime bien ta dernière strophe, où l'envie d'être heureux murmure, alors que s'annoncent les beaux jours. En tout cas un poème sympathique.
J'aime beaucoup. Une atmosphère spéciale est crée, faite d'images juxtaposées.
RépondreSupprimerQuatre strophes, quatre moments différents, comme quatre saisons distinctes :
- Le bonheur, le confort douillet d'un intérieur
- Le malheur, la désolation "de l'autre côté" c'est à dire le monde extérieur (château de sable, boue, kleenex, toux sèche)
- L'espoir (déjà amorcé à la fin de la 2ème strophe) : (la perspective s'allonge jusqu'à la mer,)
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La vie est neuve
Et bientôt les cadavres retourneront
Flirter avec la chlorophylle
- Le retour du bonheur :
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Les oiseaux chantent l'arrivée des beaux jours
MS
On écrit souvent pour exprimer un mal-être
RépondreSupprimerrarement pour parler du bien être
la vie a fait de nous des handicapés du bonheur
il faudra beaucoup de séances de rééducation
pour entrevoir une libération