La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Dans chaque mur qui nous sépare
On peut trouver une porte
Une porte qui lie
Des visages des mots
Des noms des maux
Des essoufflements
L'esprit se divise
D'une bienveillante étrangeté
Peu m'emporte la pierre
Tu tailles l'émotion au burin
Tu la souhaites tendre
Mais la voilà dure
Qui écrase
Rien ne peut soulager ce poids
Indépendant du manque
Le désir est naturel
Une fleur volubile et vivace
Qui se dresse par hasard
Jusqu'au nid d'aveux
De coton et d'épines
Quoiqu'il soupire
Le désir des cieux
Changera l'eau du vase
Avant de jeter ton corps à la mer
Et conservera ton parfum
À la clinique des fleurs
Volutes de nuages et de feux
Grains de peau et de ciel
Polychromies d'ombres et des terres
Sans prier l'éternel
Entre nature brute
Et pure humanité
D'un bateau ivre
Je lancerai mon rire Freudien
À tes fleurs élancées
Des baisers cautérisés
Sur tes plaies ouvertes
Et sur ton banc de sable
Tes mots
D'un coup d'œil turquoise
Jubileront de nouvelles courbes
La terre est ronde
Depuis Galilée
Le féminin
Depuis toujours
Le masculin
Croit ce qu'il veut
Avec ce qu'il sait
D'ailleurs la nuit
N'est pas toujours noire
Elle peut être rose
Calme et folle
Parmi la chute des corps
L'amour est un souffle au cœur
Qui ne manque jamais d'air
Ne cherchons pas le coin dans une pièce ronde
Pour s'extraire
De la réalité de nos fantasmes
Délivre-moi tes sentiments
Découvre-moi ton regard
Offre-moi tes seins
Tels qu'ils sont
Et tout ira bien
Dans le bonheur des ombres
Version 2024.
Au sein de chaque paroi érigée entre nous,
Gît une porte discernable.
Une porte qui amalgame
Des physionomies, des lexèmes,
Des appellations, des tourments,
Des halètements.
L'intellect se scinde
Par une étrangeté obligeante.
Peu me préoccupe la pierre,
Tu cisèles l'affect au ciseau,
Tu le souhaites empreint de délicatesse,
Mais le voilà rigide,
Qui opprime.
Nul remède ne saurait alléger ce fardeau.
Indépendamment de l'absence,
Le désir est inhérent,
Une floraison versatile et vigoureuse,
S'élevant par caprice,
Jusqu'au nid des aveux,
Confectionné de coton et d'épines.
Quoi qu'il soupire,
Le désir des cieux
Altérera l'eau du vase,
Préalablement à l'abandon de ton corps à la mer,
Et conservera ton effluve,
Au sein de la clinique des fleurs.
Volutes de nuées et d'embrasements,
Granules cutanées et firmament,
Polychromies d'ombres et de contrées,
Sans implorer l'éternel,
Parmi la rusticité naturelle,
Et la quintessence de l'humanité,
D'un navire enivré,
Je propulserai mon rire freudien,
Vers tes fleurs élancées.
Des étreintes cautérisées,
Sur tes blessures béantes,
Et sur ton banc de sable.
Tes énoncés,
D'un regard turquoise,
S'épanouiront en courbes inédites.
La sphère terrestre est arrondie,
Depuis les temps de Galilée.
Le féminin,
Depuis des ères immémoriales.
Le masculin
Adhère à ses propres croyances,
Avec ce qu'il discerne.
D'ailleurs, la nuit
N'est point toujours ténébreuse,
Elle peut arborer des teintes roses,
Sereine et exubérante,
Parmi la chute des corps.
L'amour constitue un halètement au cœur,
Qui ne connaît point la pénurie d'oxygène.
Ne recherchons point l'angle dans une enceinte circulaire,
Au vent fleurs et libellules sont si légères elles volent et voltigent Heureusement ainsi elles se posent délicatement et tout ira bien dans le bonheur des ombres
Fort et expressif Puissant d'expériences Qui a survécu peut maintenant témoigner Monde expérimenté ou frôler dans ces extrêmes Observateur attentif Poésie qui respire Avec la signature de votre propre style
En dehors des styles embouteillés à la bnf, j'ai renversé le couvercle et recueilli ce qui m'a parlé... Mais n'est-ce pas de l'expérience que l'écrire se dessine et se cimente... Depuis toujours !
J'aime beaucoup et surtout ce passage très fluide "La terre est ronde Depuis Galilée Le féminin Depuis toujours Le masculin Croit ce qu'il veut Avec ce qu'il sait D'ailleurs la nuit N'est pas toujours noire Elle peut être rose Calme et folle Parmi la chute des corps"
j'ai aimé également le développement que tu fais au sujet du mur qui sépare. je pense écrire sur la pierre, les murs et les ponts... :-)
Allez! Je fais comme vous, je me rappelle de mes cours de français :-) : ce poème est une ôde à la liberté ! Cf le début (murs et portes) et la fin du poème. La liberté serait-elle consubsentielle à l’amour? C’est le thème, l’amour ouvre l’esprit, le fait respirer, une fenêtre pour s’échapper vers la liberté. Tout cela en (essayant) d’inclure la matière scientifique, comme un miroir d’une autre liberté donnée à l’homme (sous une forme intellectuelle) ou en miroir de la liberté de la matière. Très joli choix mais les choix des thermes et concepts pourraient être encore plus puissants.
Et en commentaire personnel : c’est également mon avis, l’amour est la forme la plus pure de la liberté, un espace de création de la liberté infinie, la forme la plus efficace pour atteindre : quoi? Et bien l’amour, il s’autosuffit à lui même car il est la transcendance de tout le reste. Liberté et amour sont liés.
Merci pour ce poème et tous les autres qui sont très beaux! (Et pour la musique également).
Quel souffle au coeur
RépondreSupprimerSourire
Je garde l'espoir
Pourquoi ce titre
Un souffle au coeur est une turbulence lorsque le sang circule dans le cœur...
SupprimerAu vent fleurs et libellules sont si légères elles volent et voltigent
RépondreSupprimerHeureusement ainsi elles se posent délicatement et tout ira bien dans le bonheur des ombres
On ne s'ennuie pas avec vous poète james px.
RépondreSupprimerOui,on ne s'ennuie pas...😊
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RépondreSupprimerCe poème donne envie d’être cardiaque... sourire ...très beau James.
RépondreSupprimerUn si bémol quoique la musique soigne merci
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RépondreSupprimerTURBULENCE ? vraiment ,et inhabituel ,
RépondreSupprimerMais beau ,qui intrigue ,et je cherche à définir sans pouvoir,
Mais c'est aussi bien ,le mystère !!!!
Le mystère est l'un des dénominateurs non communs de ce que j'essaie d'écrire
SupprimerJ'avais remarqué merci ,Bonne soirée !
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RépondreSupprimera commenté : Nommée turbulence
RépondreSupprimerBonjour James Px
RépondreSupprimeret merci pour ce Partage
Fort et expressif
Puissant d'expériences
Qui a survécu
peut maintenant témoigner
Monde expérimenté ou frôler
dans ces extrêmes
Observateur attentif
Poésie qui respire
Avec la signature
de votre propre style
Amicalement
En dehors des styles embouteillés à la bnf, j'ai renversé le couvercle et recueilli ce qui m'a parlé...
SupprimerMais n'est-ce pas de l'expérience que l'écrire se dessine et se cimente... Depuis toujours !
a attribué +1 : Nommée turbulence
RépondreSupprimerune superbe poésie qui semble refuser les multiples points qui composent votre peinture en titre
RépondreSupprimerpointilliste de dire très beau
SupprimerMerci
nomade et sédentaire sur ce texte
J'aime beaucoup et surtout ce passage très fluide
RépondreSupprimer"La terre est ronde
Depuis Galilée
Le féminin
Depuis toujours
Le masculin
Croit ce qu'il veut
Avec ce qu'il sait
D'ailleurs la nuit
N'est pas toujours noire
Elle peut être rose
Calme et folle
Parmi la chute des corps"
j'ai aimé également le développement que tu fais au sujet du mur qui sépare.
je pense écrire sur la pierre, les murs et les ponts... :-)
Tous les passages mènent là
Supprimeroù l'esprit du moment
veut bien nous y accompagner
merci.
Waouh !
RépondreSupprimerJ'ai rarement lu une aussi belle déclaration, c'est doux, tendre et fort à la fois. Des images, des symboles, c'est simplement beau.
L'amour l'attente la mort l'injustice
Supprimervoilà les quatre thèmes qui m'exorcisent
merci.
Avec un amour dans la cour un joli poème n'est jamais loin. C'est le cas !
RépondreSupprimertrès beau texte
RépondreSupprimeramicalement
De très beaux mots d'amour...
RépondreSupprimerL amour resplendit sous ta plume.
RépondreSupprimerJ aime beaucoup
Ecriture libre comme un parfum prisonnier sur la peau
RépondreSupprimerJ'ai apprécié ma lecture
RépondreSupprimerMerci
Tout à fait,le désir est naturel!
RépondreSupprimerBeaucoup de vérité exprimé.
Merci du partage et bienvenu.
Amicalement Prosateur
Merci il me semble te reconnaître
SupprimerCe poème est une respiration.
RépondreSupprimerBeau.
Loïc
Allez! Je fais comme vous, je me rappelle de mes cours de français :-) : ce poème est une ôde à la liberté ! Cf le début (murs et portes) et la fin du poème.
RépondreSupprimerLa liberté serait-elle consubsentielle à l’amour? C’est le thème, l’amour ouvre l’esprit, le fait respirer, une fenêtre pour s’échapper vers la liberté. Tout cela en (essayant) d’inclure la matière scientifique, comme un miroir d’une autre liberté donnée à l’homme (sous une forme intellectuelle) ou en miroir de la liberté de la matière. Très joli choix mais les choix des thermes et concepts pourraient être encore plus puissants.
Et en commentaire personnel : c’est également mon avis, l’amour est la forme la plus pure de la liberté, un espace de création de la liberté infinie, la forme la plus efficace pour atteindre : quoi? Et bien l’amour, il s’autosuffit à lui même car il est la transcendance de tout le reste. Liberté et amour sont liés.
Merci pour ce poème et tous les autres qui sont très beaux! (Et pour la musique également).