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La poésie est une suspension qui éclaire le monde. Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions. J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie. Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante, Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable. Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être. Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure. Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.

Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...

« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »

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Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !

Toutes les fautes d'orthographes sont corrigées au fur et à mesure des rencontres... Et toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite

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dimanche

Suite n°3 en D majeur

L'écriture folle course contre la montre 
Qui par pur bonheur me cherche je le démontre

Au sein de son miroir
Avec ses grands yeux noirs
Un adieu sans rien dire 
Sur la pointe et s'enfuir
Voir son cœur qui s'efface
En perdre l'interface
Sur la corniche blanche
Dans l'air d'une revanche

La torture une collision de deux corps
Qui s'évertuent sans peur se poursuivent à mort

Au fond de son tiroir
Avec ses mains mémoires
Un coït pour tout dire
Sur la feuille et écrire
Voir ses lèvres free-lance
Un baiser qui s'élance
Sur la péniche franche
Dans l'or d'une pervenche

La volupté trait-d'union de deux parfums 
Ne peut pas être un verre à moitié vide ou plein

Au goût lointain du soir
Tu as envie de croire
À l'impossible et dire
Demain je vais jouir
Doucement l'opulence
Mon Dieu que l'amour danse
Sur la peau de ses anches
À l'ombre de ma branche







Publié par James perroux à janvier 21, 2018

28 commentaires:

  1. grelejanvier 21, 2018

    J'adore les poèmes en rime et celui-ci danse avec grâce sous nos yeux émerveillés. Bravo pour ce ballet, en D majeur, comme douleur et don, dynamite. Je l'ajoute à mes favoris, merci James Px.

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    Réponses
    1. James perrouxjanvier 21, 2018

      grele... ma poésie se ressent elle ne s'explique pas
      merci

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  2. Françoise Pattejanvier 21, 2018

    Fantastique et avec Bach pour suite c'est l'apothéose ,merci James je suis comblée....

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    Réponses
    1. James perrouxjanvier 21, 2018

      ... Venez à ma suite
      Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes ...
      Selon l'évangile Saint-Marc
      MERCI à Bach

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  3. Ali Jahounjanvier 21, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  4. Célinejanvier 21, 2018

    De très belles images dans ce poème inspiré !

    Par exemple :
    "Un baiser qui s'élance
    Sur la péniche franche
    Dans l'or d'une pervenche"

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  5. Marinettejanvier 21, 2018

    joli

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxjanvier 21, 2018

      marinette... l'hiver est porteur d'évangile athée...

      Supprimer
  6. galatea belgajanvier 21, 2018

    Un compte que l' on tient ouvert pour y tirer quelques euros- soupirs dec. temps en temps pour se ressen tir toujours inoubliables.

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  7. Hubert Georgejanvier 21, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  8. Alessandra Biscardijanvier 21, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  9. Nini Macaloojanvier 21, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  10. Pina Spitalerijanvier 21, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  11. lea weilerjanvier 22, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  12. Nini Macaloojanvier 22, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  13. Giulia Guidobaldijanvier 22, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  14. paule duboisjanvier 22, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  15. Paule *janvier 22, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  16. Yuanny De Ekmanjanvier 23, 2018

    a attribué +1 : Suite n°3 en D majeur

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  17. CoCoDivinejanvier 20, 2019

    je craque pour les huit derniers vers
    et pour le verre à moitié plein.

    superbe écrit,
    merci
    Coco

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    Réponses
    1. James perrouxjanvier 20, 2019

      Très loin de la ville
      Près de l'allée
      Cracker de belin
      Dès le matin

      Sans retour formalisé
      Si tu revenais
      Je serais félin
      Mais je m'en vais

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  18. Sentimentalejanvier 20, 2019

    Belle écriture que j'apprécié
    Merci de ce partage
    Gaby

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  19. Heuromedjanvier 20, 2019

    Superbe écrit, merci
    C'est pour la rime ?
    Je vous taquine, bien sûr

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. James perrouxfévrier 28, 2019

      Tout cela ne rime à rien si derrière les mots il n'y a pas la vie...

      Supprimer
  20. CLARIjanvier 20, 2019

    Sublime, merveilleux !
    Avec ce fond de musique, j'ai fait une lecture délicieuse...
    Quel artiste dans tous les domaines !

    Merci

    RépondreSupprimer
  21. Moïse Wolffjanvier 20, 2019

    Très joliment composé !
    Une belle démonstration d'un savoir faire en matière 'écriture !

    Bravo

    RépondreSupprimer
  22. michelfévrier 28, 2019

    et bien moi je me demande du coup si j'ai déjà jouit, c'est plus difficile qu'on imagine pour un homme d'avoir le corps qui trésaille....

    RépondreSupprimer

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