La vieille chapelle
En bois de rose
Aux cloches sourdes et muettes
Dresse sa sombre silhouette
Parmi les tombes en granit
À l'épicentre du jardin éternel
Être un mort à cet instant
Aurait été un honneur
Pour le respect qu'il incarne
Quand elle est là
Je ne sens pas qu'elle est là
Quand je me réveille
Ou quand la lune change d'apparence
Je remarque qu'elle était là
Et alors seulement elle me manque
Je ne parle pas d'un grand événement
Mais d'un petit événement
Ordinaire pour le commun des mortels
De celui qui change accidentellement
Je le ressens vraiment
Par l'intensité qu'il dégage
Une ombre sur le tombeau décline
Dans le cadre d'une fenêtre d'Alberti
Un petit miroir de ma vie
Rue de la fidélité
Où une lueur pourpre rit à l’horizon
Et envoie un vent léger sur mon visage
La fleur blanche de l'oubli
Vient de me rejoindre
Tu me dépasses
RépondreSupprimerah !
Supprimerserait-ce un hommage a l'etre qui manque ? en tout cas c'est tres poetique et j'aime la facon dont c'est versifié...Bonne nuit
RépondreSupprimerUn seul être vous manque et tout est désertique...
SupprimerUn poète arabe disait ( il est mort lui aussi!):
RépondreSupprimer"aimez vos proches intensément, car après la mort la douleur est insupportable"
Si c'est pour un être cher trop tôt parti quel bel hommage !
RépondreSupprimerGaby
Petit évènement non
RépondreSupprimerle petit est plus important que le grand
l'oubli n'existe pas
il dévoile sans arrêt ce qu'il cache et le ressort parfois très tard
Bob vit 50ans en arrière
son présent est devenu passé pour moi je n'existe pas
la mémoire est incroyable
là tu ne plus faire face
tu es devant le mur étrange
de : non je n'ai pas vécu cela
les grands évènements sont invisibles
et devant le tombeau le miroir est cassé
la fleur blanche de l'oubli est parfois bien utile
quand l'inconscient fait un retour en arrière
mais alors où-je suis ?
dans l'intervalle du vide vertigineux.
très beau
RépondreSupprimer« Comme d'hab Profond et beau »
RépondreSupprimerun beau rappel de la force du véritable amour.
Supprimer« rhô que oui... beauté et profondeur... j'aime... »
RépondreSupprimerUn seul être vous manque
Supprimeret tout est désertique...
Tout est artmonie de nuances
RépondreSupprimeret de perspectives.
Mais quel honneur qu'un jour, la fluorescence de l'oubli
vienne à nous élever.
La mort est une compagne fidèle, elle tient toujours ses promesses.
RépondreSupprimerElle nous laisse vivre cette existence, même si elle n'est jamais bien loin.
Au bout du compte on finit toujours dans ses bras. A la vie à l'âme mord
À la chapelle de bois, on trouve une fenêtre sur l'indicible.
RépondreSupprimermerci
Ce petit miroir de vie que le temps emportement doucement est tout à fait charmant.
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