Et sur la nuit qui tombe
La libellule s'envole
Au milieu des étoiles
Plongés dans nos recoins
Ni vus ni compris
Qui aime l'absence de contraste
Entre l'atmosphère et l'argile
Vertige des jugements
Chez un seul et dans une nuée
Le même vole se brise
Mais des ailes différentes le retiennent
Encore un instant de bonheur
Bien que la béatitude a parfois ses revers
Ses sources cachées
En creusant au bon endroit au bon moment
Il finit toujours par jaillir
Et le bonheur étant
Que le filet d'eau ne cesse pas
Le ciel plonge dans le lac
Et sur l'aube qui bâille
La libellule glisse
Au cœur d'un nénuphar
J'aime ce poème qui semble jaillir d'entre ciel et un lac... Comme d'une source infinie.
RépondreSupprimerMerci James !
oui tu as aussi de vertigineuse sensations et une profondeur qui s'affirme de jour en jour
RépondreSupprimerje plonge et tu t'élèves
tu plonges et je m'élève