Sèchent ses larmes
Lorsque la nuit la sépare
Du jour qui ne la regarde plus
Minuit
Heure où l'horizontale déballe
Et emballe
La taille fine
Les vingt euros
Sur la queue de son chat moine
Craignons qu'il n'y ait personne
Pour décrocher
La préface de la lune
Le prélude de Bach
La verticale de son courage
Qui se balance aux cernes
De son œil au beurre noir
Elle invite en plein cœur
Un poète ambulant
Pour y scruter
La création de l'amour
Sur son sang
Glisse la fragilité
Sa clarté est en lui
Ce miroir visible
Miroir de l'instinct
Gemme taillé par phantasme
Ils s'interpénètrent se taillent
Respirent vingt quatre heures
Un éclat d'obus
Où la poudre sont des secondes
Et les projectiles
Des intentions tendres
Elle n'est jamais la même
Sous le réverbère
Elle sera toujours l'esclave
Des papillons de nuits
La muse inachevée
Du poète solitaire
Très belle dernière strophe, qui fait culminer le tout en apothéose. J'admire !
RépondreSupprimerjacou... tout se termine avec ou sans éloge
Supprimermerci
Somptueux en émotion nocturne écorchée !
RépondreSupprimerelle n'est jamais la même...
Bravo James !
Yuba... Tout naît différent tout semblable meurt
SupprimerLa fugue
RépondreSupprimerElle devenait peu à peu invisible
Comme une créature du cosmos
En résidence hors sol
Dans le volubile silence
D'un cheval indocile
Dans un désert rose
Indolente et lassée
Elle faisait une dépression
A bas bruit
Sur un sentier
Plein d'incohérence
Sa boussole rationnelle
En panique
La combustion interne
De sa nourriture vitale
La détruisait
Bach avec son verre de nuage
Plein de vide
Trinqua avec elle
Alors elle décida
De jouer une fugue
De Bach
14 juillet 2019
Poésie réponse de Marine Laurent poétesse contemporaine
Supprimer« Ça me parle »
RépondreSupprimerLouve a noté La muse inachevée.
RépondreSupprimerunrienlabime a eu un coup de cœur pour La muse inachevée.
RépondreSupprimer« Et la musique aussi »
Le prélude n'est jamais loin
SupprimerDu profondément beau!
RépondreSupprimerDriss
Si la mort est le plus profond souvenir
Supprimerje vous en tiendrai informé
Signé La bodéga
J'ai aimé ma lecture
RépondreSupprimerMerci Evenos du partage
Supprimer... L'histoire se faufile dans l'ombre d'une toile beige et mauve...
Une muse où s'articulent des mots venus d'ailleurs quand le trait d'union se perd dans les méandres de l'envie. Pauvre poète.
RépondreSupprimerLa pauvreté est ne pas être poète...
SupprimerMagnifique !!
RépondreSupprimerUn poème qui n'a pas besoin de commentaires ! seule l'émotion qu'il en dégage touche le lecteur !
Amicalement votre
Perceval
L'abstinence danse mieux qu'un organe mort...
SupprimerMerci
tous aux abris, il pleut des grenades en colère!
RépondreSupprimerEt le cul de mon singe vous salue...
SupprimerPremière réplique
Tu t'torches la tête au chimique
RépondreSupprimerJ'me perce les tympans au métal
T'accroches une bête d'analgesiques
Au fond d'ma boîte , c'est physical .
Merci
beau..... j'aime beaucoup......
RépondreSupprimerTon style me plait et surtout des émotions qui en dégagent....il faut le lire d'instinct sans perdre la pédale...
RépondreSupprimerD'un col à l'autre la poésie suit mon rythme cardiaque...
Supprimersplendide !
RépondreSupprimerMERCI du partage
@CARLAME
« Super ! - plein de "visions" et fantaisie »
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