Au projecteur sur nuages
J'ai la chance
D'avoir encore tous mes doigts
Alors que le temps
Se raccourcit de plus en plus
Je ne culpabiliserai pas
D'être entier
Je ne crois pas aux caprices des Dieux
Ni même à la météorologie
Divinatoire ou scientifique
Sous les cumulonimbus en érection
La grêle n'a ni programme ni GPS
Est libre comme une fiente de pigeon
Sur la place Saint-Marc
Mais j'aime bien Marie et son fils
Parce que je collectionne les portraits
Unique refuge
Lorsque le brouillard est trop épais
Lorsque la mort te chatouille l'appendice
Je crois à celle qui me nourrit la pensée
M'hydrate le corps et le nerf
D'une douce fraîcheur lactée
Illumine mon visage et le cœur
Avec le meilleur anti-âge
Parce que toutes les couleurs du ciel
Se reflètent dans ses yeux
Au bord de l'au-delà
Pour grappiller du temps
Entre un écobuage peau l'air
Et de peau morte
Je marche dos au soleil
Et me lave au savon de Marseille
Rêve hérétique
Réveil amoureux
Mes lendemains s'éternisent
Qu'est-ce qu'une illusion
Sinon une apparition qui a réussi
BeaU partage que j'ai apprécié
RépondreSupprimerMerci Evenos
Gaby
Ou le pari réussi d'un poème.
RépondreSupprimerMerci James pour ces perles qui dégringolent comme des gouttes en perdant la taille mais en augmentant en poésie... peut être...
Yubanca... Ne pas trop penser pour ne pas trop mourir avant l'heure
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