La poésie est une suspension qui éclaire le monde.
Un puits sans fond pour puiser sans pareil la panoplie humaine des émotions.
J'essaie sans piquer la recette aux éloges, d'écrire de la poésie ou tout du moins m'approcher de ce qui me semble être de la poésie.
Me lover à cette matière à la fois sibylline et mouvante,
Sibylline parce qu'elle me parle le plus souvent dans une langue étrange
et mouvante parce qu'elle me semble incontrôlable.
Dans la mesure de mes capacités, j’essaie d’être celui que je veux être.
Être le témoin de ce qui m'habite et de ce qui m'entoure.
Je suis juste quelqu'un qui a besoin de s'exprimer avec ce que la vie souhaite me laisser croire et partager.
Vous trouverez sur ce blog toutes mes humeurs poétiques, de la poésie plus ou moins libre selon l'état d'esprit du moment...
« Une poésie n’est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. »
Si vous souhaitez lire l’essentiel, cliquez sur l’onglet « tous mes recueils en libre accès sous format PDF »
Les écrits et les illustrations numériques sont de ma plume. Certaines de mes illustrations utilisent des photos lors de mes montages graphiques dont j’ignore les auteurs ; je reste dans ce cas ouvert pour les indiquer. Il peut arriver aussi qu'un vers se glisse et qu'il ne m'appartienne pas, par pur hasard ou pas, je l'indique lorsque je pense qu'il en est nécessaire. En bas du blog, il y a les liens concernant ceux que j'aime suivre... Attention je ne tiens pas à jour tous les liens... Et souvenez vous que la poésie est une suspension qui éclaire le monde !
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Vous êtes sur un site où le contenu est protégé. Les illustrations et les dessins originaux des poèmes se trouvent sur mes autres blogs
Nombres de poèmes et de commentaires publiés dans le blog
Nuit durant Avec toutes les notes qu'elle peut respirer La Cornemuse chante toute ses saintes journées Le Violoncelle ne peut pas l'apprivoiser Avec l'esprit méphitique qui l'induit Dos arborant les ouïes du fou À déambuler le pied dense Cymbale au corps Monté de son big bang solitaire
À l'harmonie diabolique
Les yeux buvant le ciel Secrètement La cornemuse revient d'une audition Chantonne au bord de ses chagrins La balade innocente d'un ange Lave son âme sans la pluie Dans une brise sèche d'automne
Le silence des oiseaux n'intrigue personne Ni même l'eau intérieure des miracles L'âme injuste qui s'expie et se purifie Et le violon d'Ingres s'accorde libre Sans affaire sale ni jugement dernier
Rose et pierre sous les étoiles Rappellent qu'il faut retourner à la maison Endroit où repose leur défiguré amour
Le Violoncelle viola la Cornemuse Encore Avec l'accord de la miséricorde patriarcale
L'incertitude est devenue mon véhicule Pour rêver à un départ magnifique À un voyage qui s’écarterait de l’ennui À des aventures amoureuses Où la seconde serait toujours la première À une clôture d'arbre qui me protégerait Du mistral et du sirocco À mille et une choses qui me pardonneraient D’être qu’une machine à poème
Qu'on dirait qu'elle a été composé pour moi Tandis que les perroquets de tous bords s'envolent Toutes les horloges atomiques s’affolent La vie ne tient qu'à l'infime écume électrique
Nous nous consolerons mieux sous ce vieux rosier Qu'à l'apique des campanules insoumises Ses épines expérimentées sont plus nobles Glorieuses sans grivèleries et rancœurs La vie ne tient qu'à l'intelligence effrontée
Tes combustions ont l'audace et l'instrument D'éveiller la beauté à mes nuits solitaires Tu es comme ces statues du temple d'Angkor Une enceinte musicale à quatre visages La vie ne tient qu'à la souffrance rédemptrice
La pérennité et l'immuabilité Qui s'aiguillent parfaitement dans tout ton être Réconforteront ce moment durant lequel Je quitterai ton champ de fleurs avec regret La vie ne tient qu'à la douce concupiscence
Abattu par ces vers qui te brisent la nuque Sur la chaussée glissante tous les décors saignent Ta flamme ensanglantée restera mon outil De respiration et d'inspiration La vie ne tient qu'à la ténacité humaine
Après l'orage la capsule s'ouvre Sur l'hématome d'un champ électromagnétique Un ours blanc est sur la descente de lit La bouche ouverte Une otarie lui sourit
Je brise le plafond de glace
Mille et un coléoptères Et quelques millions de tardigrades Se disputent les peaux mortes congelées D'une chauve souris
La lumière incidente du soleil Ne peut plus atteindre le sol La température est négative Toutes les plantes photosynthétiques Sont réduites à l'anonymat Bouche asséchée par la tempête Au milieu d'un nuage de poussière Une forme de champignon M'indique une direction
De tout temps il est de partout De partout Tout le temps
Je suis dans l'inconnu La peur n'est plus un argument Suis-je le seul à respirer Sans doute sans le savoir Ma chair cryophile me protège Et mes poumons artificiels Filtrent toutes les particules d'air Où la poésie sert l'idée suivante
La survie d’une espèce dépend du milieu où elle est
Ma nature se suffit Vais-je conserver ma place Peu importe si les étoiles brillent Et m'échappent Tant que l'amour déambulera Sur le coton de mes idées noires Un seul geste suffira
De tout temps il est de partout De partout Tout le temps
Tandis que l'otarie s'est endormie L'ours blanc est reparti chasser
Je m'abandonnerai En compagnie du poisson lune Qui éclaire le relief éperdu des êtres Loin de la sphère corrompue Ressaisir ma vie Surfer sur la brume épaisse D'un manteau blanc Sous le gémissement délibéré Planer au-dessus d'un essaim d'amour Se lever à l'aurore Au sensuel bourdonnement Sans aucune obligation Boire le ciel sans oppression Auprès d'un cœur solitaire Respirer l'air Candide S'essouffler à vivre l'essentiel