Avec toutes les notes qu'elle peut respirer
La Cornemuse chante toute ses saintes journées
Le Violoncelle ne peut pas l'apprivoiser
Avec l'esprit méphitique qui l'induit
Dos arborant les ouïes du fou
À déambuler le pied dense
Cymbale au corps
Monté de son big bang solitaire
Les yeux buvant le ciel
Secrètement
La cornemuse revient d'une audition
Chantonne au bord de ses chagrins
La balade innocente d'un ange
Lave son âme sans la pluie
Dans une brise sèche d'automne
Le silence des oiseaux n'intrigue personne
Ni même l'eau intérieure des miracles
L'âme injuste qui s'expie et se purifie
Et le violon d'Ingres s'accorde libre
Sans affaire sale ni jugement dernier
Rose et pierre sous les étoiles
Rappellent qu'il faut retourner à la maison
Endroit où repose leur défiguré amour
Le Violoncelle viola la Cornemuse
Encore
Avec l'accord de la miséricorde patriarcale
Je peux lire Oud à la place de violon
RépondreSupprimerNon je plaisante bien sûr !
Et je relis avec la misère-au-cordes musicale qui accompagne l'envol des oiseaux
la deuxième fois de la fin vers le début..
C'est tout aussi beau, James !
Tragique mais fort bien écrit !
RépondreSupprimerTrès émouvant, avec la musique en plus...
RépondreSupprimerVous êtes doué pour charrier de l'émotion.
L'avant dernière strophe est magnifique.