Tout le temps
Après l'orage la capsule s'ouvre
Sur l'hématome d'un champ électromagnétique
Un ours blanc est sur la descente de lit
La bouche ouverte
Une otarie lui sourit
Je brise le plafond de glace
Mille et un coléoptères
Et quelques millions de tardigrades
Se disputent les peaux mortes congelées
D'une chauve souris
La lumière incidente du soleil
Ne peut plus atteindre le sol
La température est négative
Toutes les plantes photosynthétiques
Sont réduites à l'anonymat
Bouche asséchée par la tempête
Au milieu d'un nuage de poussière
Une forme de champignon
M'indique une direction
De tout temps il est de partout
De partout
Tout le temps
Je suis dans l'inconnu
La peur n'est plus un argument
Suis-je le seul à respirer
Sans doute sans le savoir
Ma chair cryophile me protège
Et mes poumons artificiels
Filtrent toutes les particules d'air
Où la poésie sert l'idée suivante
La survie d’une espèce dépend du milieu où elle est
Ma nature se suffit
Vais-je conserver ma place
Peu importe si les étoiles brillent
Et m'échappent
Tant que l'amour déambulera
Sur le coton de mes idées noires
Un seul geste suffira
De tout temps il est de partout
De partout
Tout le temps
Tandis que l'otarie s'est endormie
L'ours blanc est reparti chasser
Un poème qui m'a ramenée à "la métamorphose" de Kafka...
RépondreSupprimerMerci pour le partage
A t'il toujours été l'animal sans le savoir, prisonnier de ses servitudes maintenant que l'evenement, la métamorphose le délivre (laquelle ? Accident, maladie ? )l'insecte s'installe dans le regard de l'autre, lui enfin humain puisque imparfait ne servant plus à rien même pas à être montré
RépondreSupprimerAh kafka parfois
Le lien involontaire avec la métamorphose de Kafka serait finalement
RépondreSupprimerqui de l'Homme et l'animal
est le plus animal...
Ici le liant qui pourrait sauver l'humanité de l'individualisme
entre mille autres attitudes aussi perverses
n'est que l'amour
l'intérêt que l'on porte envers ses semblables
envers soi-même...
Le lien avec Kafka pourrait être aussi (à mon sens)
SupprimerL'ambiance
Il s'agit de quoi ?
Où ?
Pourquoi ?
Et pourtant le ressenti est présent !
"Le procés de Kafka" est terrible de ressenti et pourtant, rien est dit sur les raisons, les causes...
Ah Kafka !
Comment dire...
Supprimer
RépondreSupprimerC'est genre the day after... Version 2022