Toutes les pelletées
De fièvres engorgées
Parfois le feu propage
Sans prévenir la plage
D'un mystique labeur
De larmes de sueurs
Je ne peux plus brûler
La vue de mon épée
Ses poussières soufflées
Et à temps échappées
Des ruines du corps
La poésie encore
Se soulève par cœur
Délivre l'âme sœur
Et l'ange de cristal
Dans ce ciel intégral
Sur ses nattes qui tressent
L'amante à mes détresses
Les paupières fermées
Sur mon corps envoûté
Elle repeint la vie
Avec sa fantaisie
Le regard éperdu
Au givre défendu
Elle agrippe l'orage
Au fil de l'étendage
Jointures craquelées
Poing tremblant et ailé
La foudre me transperce
Comme un air de jeunesse
La plume éméchée pleure
Emmène-moi ailleurs
Toi et moi réunis
De songes et d'écrits
Vers l'amour onirique
L'enroulé fanatique
Ta chair mordra l'esprit
Préservera l'envie
Avec ce ciel brûlé
Continuera à plaire
À ma belle atmosphère
Alors forcément rien à ajouter. En poésie aussi on peut vivre dans des mondes par à l’aile.
RépondreSupprimerUn charmant tableau et des mots tout en émotion, le tout dans une prosodie parfaite. Rien que du bon.
RépondreSupprimer" D’une âme dénuée de substance,
RépondreSupprimerInfaillible et inaltérable,
Invincible et éternel,"
J'aime beaucoup