Tandis que les perroquets de tous bords s'envolent
Toutes les horloges atomiques s’affolent
La vie ne tient qu'à l'infime écume électrique
Nous nous consolerons mieux sous ce vieux rosier
Qu'à l'apique des campanules insoumises
Ses épines expérimentées sont plus nobles
Glorieuses sans grivèleries et rancœurs
La vie ne tient qu'à l'intelligence effrontée
Tes combustions ont l'audace et l'instrument
D'éveiller la beauté à mes nuits solitaires
Tu es comme ces statues du temple d'Angkor
Une enceinte musicale à quatre visages
La vie ne tient qu'à la souffrance rédemptrice
La pérennité et l'immuabilité
Qui s'aiguillent parfaitement dans tout ton être
Réconforteront ce moment durant lequel
Je quitterai ton champ de fleurs avec regret
La vie ne tient qu'à la douce concupiscence
Abattu par ces vers qui te brisent la nuque
Sur la chaussée glissante tous les décors saignent
Ta flamme ensanglantée restera mon outil
De respiration et d'inspiration
La vie ne tient qu'à la ténacité humaine
Bonjour James,
RépondreSupprimerTrès bel écrit et déjà le titre m'interpelle
Merci pour ce partage
Capucine
Capucine... La vie ne tient qu'à ... TOI
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCertes, la vie ne tient qu'à si peu..
Prenant
Lys
Lys-Clea... si peu et déjà beaucoup... aux yeux du monde qui ne fait que courir après nous ou bien qui nous terrorise
SupprimerUn beau texte noir
RépondreSupprimerEdelphe... le noir te va si bien que j'aperçois toute ta lumière intérieure
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