Qui manœuvre à l'aide de la folie
Le monde
Et écrasée sans ombre
Loin de vous comme en votre présence
Qu'est-ce qui changera
Rien
Il y aura la guerre de l'eau
Le peu sera renversé
Par le désert de votre volonté
Dans la gueule du scorpion
Et vous crèverez
Comme une innocente saloperie
La bouche dessinée
Par une plume de dinosaure
Sur du sable en fusion
Songer à écrire
Reste sans doute
La seule destination à ne pas oublier
L'extraterrestre sait se déguiser
Or encens et myrrhe
À vous de choisir
Bonjour, beau texte de prière
RépondreSupprimerQuel texte explosif ! J'aime beaucoup
RépondreSupprimerBonsoir James Px.
RépondreSupprimerTes mots sont ardents ! Comme une descente en enfer... une apocalypse... superbement écrite ! J'ai apprécié ! Bonne soirée
romantique... un chardon ardent qui portera à jamais l'empreinte d'un déchirement
SupprimerPuissant !
RépondreSupprimere bourgeois gentil'homme tu connais la morale je viens de le dire dans un autre commentaire madame Jourdain sortez de ce corps sage...
SupprimerEst-il ridicule de vouloir être autre que soi voilà une pensée réductrice... Un jour facteur et le lendemain voyageur... ah le facteur ... au chomage â cause des mails... et le poète fait la malle.
J’ai trouvé ce texte brumeux mais sans éclaircies. L’exergue aurait du m’alerter mais je ne m’en suis aperçu qu’à la lecture. La poésie peine à trouver son chemin dans ce qui ressemble plus à du discours hermétique à destination d’un petit nombre. J’ai essayé de le lire à l’envers mais ça n’a rien changé. Je cherche encore le sens derrière les mots ; cette quête du sens n’est pas forcément essentielle si la forme s’avère remarquable. Ce n’est malheureusement pas le cas ici. Parce que quitte à tater de l'hermétisme, j'aime bien quand il est habillé de jolis mots, de belles formules, d'images étonnantes, bref de quelques effets de style qui rendraient l'ensemble digeste.
RépondreSupprimerJe ne sais pas ce que Dieu comprendra à cette apostrophe, mais je suis bien aise de ne pas être à sa place pour avoir à y répondre. Si j'ai bonne mémoire, le mot "homilétique" est en rapport avec la prédication. Je ne vois pas quel curé, quel pasteur, quel rabbin, quel imam pourrait tenir un tel discours devant ses ouailles sans les faire fuir. Mais peut-être est-ce le but. Si le "vous" est Dieu (ce qui n'est pas clair), je ne vois rien là d'un appel, plutôt une invective obscure et violente, et ce n'est pas la plume de dinosaure qui va me faire sourire. Mais je pressens que ce texte aura ses admirateurs. Il suffit de s'en prendre à Dieu (car c'est ce que j'ai cru comprendre au milieu de tant d'obscurités).
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