Par la décomposition de ses traits
Plus de cristaux dans la pluie même en hiver
De neige éphémère couvrant le désir
De miroir en flaque sous la pleine lune
D'air pur caressant les toiles d'araignées
D'anges vertueux à l'agonie des sources
De champs en fleurs prodiguant du baume au cœur
De paysans dans leur cadre mordoré
De prières de cloches annonçant l'heure
De sillons bourbeux jusqu'au bout de l'onglée
D'huiles fantastiques peignant le regard
Plus de merveilleux de sueur et d'amour
L'openfield s'est égaré
Ou du moins a perdu sa couleur
Par l'avidité de ses propres enfants
La douce maîtrise qui transparaît, la ponctuation des sons, les discrets éclats en traits de cristaux, font de ce poème un champ ouvert à comprendre pour apprendre que le mordoré donnant encore baume au cœur est une base du travail qui permet de s'envoler, toujours, dans les joies procurées par la poésie.
RépondreSupprimerJ'aime tout particulièrement ce temps-là ! Bravo !
Bonsoir,
RépondreSupprimerSi Homme ose se reprendre et se retrouver en symbiose parfaite avec Nature alors il reviendra lui-même et toutes ces choses si merveilleuse du vivre et survivre apporteront encore mieux notre Essentiel.
Grandes parcelles amènent à long terme désolation petits espaces ou bosquets haies s’épanouissent sont source de vie grouillante d’espoir !
Poumon indispensable à la Terre.
Merci du partage !
Oui le bocage avait l'avantage de conserver la faune et la flore... LA DIVERSITE !! Aujourd'hui ce sont des grands espaces sans vie et où l'on cherche désormais à cultiver sans engrains chimiques et une agriculture qui ne soit pas gourmande en eau... et qui accepte les sécheresses à répétition... Bref voilà le résultat du remembrement (qui n'a été partout une mauvaise chose) et de la politique agricole européenne sans règles communes et égalitaires sans parler celle mondiale folle et sans scrupule... Comment lutter si ce n'est de fermer les robinets, de taxer la merde aux frontières et de changer concrètement notre vision politique européenne...
RépondreSupprimerUN PAYS SANS PAYSAN n'est plus UN PAYS ni UN PAYSAGE juste un importateur de saloperies sans autres choix que de bouffer de la merde avec des moutons de Panurge, des paysages défigurées et sans touristes !
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