♥
Je ne vous enverrai pas de courriel
pour que vous me serviez Dieu comme un Spritz
il est devant moi
mort
enfin presque
il danse l'amour
sur mon plateau ovale en bois de chez Habitat
où gisent pistaches et cacahuètes
Un enterrement où l'on danse
n'est-ce pas le plus beau pied de nez
à la mort
Dieu où est ta victoire
Au-delà de la volonté de la personnalité de mon plateau
je suis seul devant un défi
c’est dire que la chair et tendre ne peut vivre
que dans l’espérance de l’amour
danser
c’est refuser une fois pour toutes
la déréliction
la solitude
La porte s'est ouverte
la lumière rentre
blanche
Je vous aime
je vous aimerai toujours
mon amour
Repeins...la peinture ne ment pas si l'écriture ne ment pas elle est trop dure
RépondreSupprimerJe songe bien à remettre de l'ordre dans l'encrier
Supprimerun truc qui me passe par la tête
Si la haine est pleine de boue de choses qui t’enlisent
L’amour est plein de cœur de battements qui t’immortalisent
bref quoi de neuf docteur !
Ah ah
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est volontaire ou non, mais je trouve souvent un côté androgyne à votre plume.
RépondreSupprimerVotre pseudo déjà, épicène, les accords vous concernant, toujours au masculin, et ce thème de la danse qui est plutôt l'apanage du beau sexe.
La fin de votre poème fait penser aux témoignages de NDE.
L'amour par delà la mort ?
LYKAN de lpdp
Je remercie votre remarque sur le caractère androgyne de ma plume. Mon pseudonyme épicène vise à dépasser les conventions de genre. Les accords masculins sont souvent une nécessité linguistique, sans aspirer pour autant à une écriture inclusive qui me semble bien trop complexe et inutile pour la cause voir absurde selon les tournures.
SupprimerLe thème de la danse, bien que traditionnellement associé au féminin, devrait transcender les stéréotypes de genre pour célébrer la diversité humaine.
La fin de mon poème évoque en effet des témoignages de Near-Death Experiences, suscitant des réflexions métaphysiques sur l'amour et la conscience au-delà de la vie terrestre. J'ai eu récemment un entretien avec un revenant
L'amour ... le pistaches: la vie on la vit entre besoins essentiels, universels et banalités...
RépondreSupprimerLa difference entre une vie et une autre et le poids qui change dans chaque mélange des besoins/ingredients.
L'amour et les pistaches : la condition humaine se déploie dans l'interpénétration subtile des besoins fondamentaux et universels avec les trivialités du quotidien.
SupprimerDonc en synthétisant le plat du jour je signale que la distinction entre une existence et une autre réside dans la fluctuation des poids relatifs à chaque agrégat de besoins et d'éléments constitutifs, façonnant ainsi la trame complexe de l'expérience humaine.
La douceur et la lenteur des notes de piano s'ajoutent à cet écrit qui me touche beaucoup. Une tendresse qui s'en échappe et qui chavire le coeur.
RépondreSupprimerBien amicalement ODE
La douceur des notes de piano associée à la tendresse qui en découle peut vraiment toucher le cœur de manière profonde et j'aime cette intensité complice de mots et de notes qui viennent soulever et déposer le texte à vos portes... Votre amitié est chaleureusement appréciée, ODE.
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