Mes yeux fuient constamment
Vers la déchirure
De l'affiche quatre par trois
Du rond-point de l'indigné
Où coule sur mes poignées
Le sang-froid inquiet de mon silence
Je découvre son corps d'une seule pluie
À l'intensité inconnue
Une capillarité arborescente
Encadrée d'une feuillure
Enracinée à une terre qui essaie de mêler
L'irréparable conscience des uns
Et le génie des autres
J'enlace son cœur
Aux charnières inoxydables
Immunisé contre les chimères
Et les serres des aigles
J'embrasse ses lèvres évasées
Pour recueillir l’eau sauvage
Qui lui chante tant de messages
Sur l'ampleur des maux
J'ose tuer son temps
Pour qu'il renaisse meilleur
Au moins
Le temps des cerises
Musique à écouter en lisant le texte
Une arborescence des idées d'une rare beauté inoxydable
RépondreSupprimerSurtout :
Je découvre son corps d'une seule pluie
À l'intensité inconnue
Une capillarité arborescente
Encadrée d'une feuillure
Enracinée à une terre qui essaie de mêler
L'irréparable conscience des uns
Et le génie des autres
Merci James !
Bonsoir
RépondreSupprimerQue dire? C'est magnifique poignant et beau en même temps!
Une déchirure... qui assure!
Lys
il est important de savoir lire entre tes lignes... pour saisir l'essence de ta poésie de ta vie
RépondreSupprimerMerci j'adore ce texte
Wahou! Quelle déferlante de mots!
RépondreSupprimerBonjour, je ne sais si tu évacues ton stress par la poésie mais ton itinéraire est plein de belles images métaphoriques
RépondreSupprimerÉvacuons évacuons
Supprimerseule source
inspiratrice et réparatrice
MERCI
Je n'aime pas le premier quatrain, le trouve trop poésie à tout faire .
RépondreSupprimerLa seconde strophe , suis accro
--Pas vu le film ni à sa sortie, bien avant ma naissance ni en redif . Mais l'image des yeux ( regard et plus encore) qui fuient vers la déchirure , donc pour s'y réfugier c'est très évocateur . Ne sais si c'est pour ne plus voir , se protéger de l 'agression visuelle du monde ou au contraire en profiter pour voir ce qu'il y a derrière . Ou autre chose , me plait.
-- faire suivre l'image d'un rectangle ( 4x3) aussitôt du mot rond , j' aime bien . Surtout que la déchirure sur l 'affiche est verticale .
-- le sang froid qui coule , de la déchirure ? J'aime bien l'opposition sang -froid Le sang symbolise le chaud au propre et figuré ( avoir le sang chaud) et la référence est à un film ou " ça saigne " et là tu places ta maitrise et le silence que tu gardes . Mais refus de se prononcer , refus de ses propres émotions , chais pas .
La troisième strophe, je ne cherche pas , m'est agréable à lire et contient des choses que sans doute toi seul pourrait expliquer .
Le quatrain suivant, j 'aime moins . Le corps à des tas de charnières, je ne vois pas l'image car le coeur lui n 'en a pas au sens "médical" . Inoxydable , j' aime pas trop le mot mais le temps aussi peut oxyder et tu termines justement par l' évocation du temps . Perso le mot charnière me plait car il contient le mot " charnier " qui doit être une réalité du film .
Les serres des aigles , symbole de l ' Amérique mais peut-être plus en tenant compte que dans les armées, il y a les aigles et les faucons .Toujours pro-attaques .
Les lèvres évasées , n'aime pas du tout , mais si je me rappelle c'est toi qui citais Francis Bacon, et donc si oui tu es encore dans la déformation des corps ?
Le temps des cerises . Boff, le stade suivant c'est d'en faire des confitures ou de les garder dans l 'eau de vie . Moi j'en suis au temps des cerisiers en fleurs . 100 fois mieux .
Je n'aime pas le premier quatrain, le trouve trop poésie à tout faire . OUI comme toutes les intros ou explications géodésiques, une sorte de menu :noange:
SupprimerLa seconde strophe , suis accro. Oui mon petit doigt me l'a dit et moi aussi ;)
--Pas vu le film ni à sa sortie J'ai vu le film mais ici il n'y a pas de lien si ce n'est l'idée qui pousse certains individus vers la folie collective pour au final faire des chose abominables loin du bien fondée de l'idée de départ qui est toujours la plus vertueuse pour mieux cacher l'intention réel celle de la domination par la terreur... :'(, bien avant ma naissance ni en redif . Mais l'image des yeux ( regard et plus encore) qui fuient vers la déchirure , donc pour s'y réfugier c'est très évocateur . Ne sais si c'est pour ne plus voir , se protéger de l 'agression visuelle du monde ou au contraire en profiter pour voir ce qu'il y a derrière . Ou autre chose , me plait.
-- faire suivre l'image d'un rectangle ( 4x3) aussitôt du mot rond , j' aime bien . Surtout que la déchirure sur l 'affiche est verticale .
-- le sang froid qui coule , de la déchirure ? J'aime bien l'opposition sang -froid Le sang symbolise le chaud au propre et figuré ( avoir le sang chaud) et la référence est à un film ou " ça saigne " et là tu places ta maitrise et le silence que tu gardes . Mais refus de se prononcer , refus de ses propres émotions , chais pas . Ne pas savoir et déjà une connaissance sur son état au moment où tu lis et essaies de saisir le pavé avant qu'il ne tombe dans la marre :D
La troisième strophe, je ne cherche pas , m'est agréable à lire et contient des choses que sans doute toi seul pourrait expliquer . Comme dirait l'autre je ne cherche pas je trouve :-¬?
Le quatrain suivant, j 'aime moins . Le corps à des tas de charnières, je ne vois pas l'image car le coeur lui n 'en a pas au sens "médical" . Inoxydable , j' aime pas trop le mot mais le temps aussi peut oxyder et tu termines justement par l' évocation du temps . Perso le mot charnière me plait car il contient le mot " charnier " qui doit être une réalité du film .
Les serres des aigles , symbole de l ' Amérique mais peut-être plus en tenant compte que dans les armées, il y a les aigles et les faucons .Toujours pro-attaques . Il faut de tout pour ne rien dire et ne rien dire pour tout avoir ::)
Les lèvres évasées , Dans l'idée d'une fontaine de jouvence ;D n'aime pas du tout , mais si je me rappelle c'est toi qui citais Francis Bacon, et donc si oui tu es encore dans la déformation des corps ?
Le temps des cerises . Boff, le stade suivant c'est d'en faire des confitures ou de les garder dans l 'eau de vie . Moi j'en suis au temps des cerisiers en fleurs . 100 fois mieux . Ah... le temps des cerises ici est une courte évocation d'une chanson évoquant simplement le printemps et l'amour et particulièrement un chagrin d'amour... Bref on ne se refait la cerise comme ça :noange:
MERCI
"J'ose la poésie
RépondreSupprimerMes yeux fuient constamment
Vers la déchirure
Je découvre son corps d'une seule pluie
Le sang-froid inquiet de mon silence
L'irréparable conscience des uns
Aux charnières inoxydables
Et les serres des aigles
J'embrasse ses lèvres évasées
J'ose tuer son temps"
Voilà ce que je retiendrai
Belle synthèse !
SupprimerOsez osez Joséphine ;D
MERCI
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RépondreSupprimerJ'aime beaucoup 'le sang-froid inquiet de mon silence'. Merci du partage.
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