Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par la pluie qui n'arrive pas
encore un jour
qui coupe le peu d'herbe
dans le creux de l'esprit
de mon réveil sans pile
Sur mon bureau plaqué hêtre
des milliers de vers se juxtaposent
au format A5
de pages reliées entre elles
par un clip d'archives rouge
à l'écriture automatique
J'entends à la gloire de l'écolo
qui braille par intermittence
dans la loge hors sol de l'assemblée
les feuilles de l'arbre prier
les paupières faces au gazon
qui a changé de couleur
serait-il devenu malentendant
aveugle
les deux
Putain à quoi bon d'imprimer
_Mes vers de T E R R E_
pour qu'ils restent sous la poussière
bien que l'étoile du berger
brille encore assez la nuit
pour voir la L U N E
s'agiter autour de M E R C U R E
la fin du monde excite toujours la complosphère
J'émerge en marge du sentier lumineux
et entraperçois quelques poètes
survivants d'un hologramme
une bécasse nager dans le bleu ciel
dont la plume a pris la foudre
comme le mauvais coup de son jeune coq
un porc-épic qui ronge son frein moteur
saluer un camionneur en panne sèche
Avant l'amende sucrée salée
d'une pénurie dénoncée depuis des lustres
un dernier remède liquide
versé du chapeau de la cruche ministérielle
arrosera mes tomates cerises
le temps que la vieille Téthys
nous pisse son voile de sapeur pompier
Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par une foule sentimentale
encore un rêve
qui sème le peu d'air
dans la passoire de ma poche
de mon vieux pantacourt
Bonjour, beaucoup de beaucoup, j'ai aimé
RépondreSupprimerTout s'enchaîne comme une trainée de poudre... Où sont les allumettes ?
RépondreSupprimerBravo !!
RépondreSupprimerPlaisir de lire !
Bijou
Entre la bécasse la cruche le porc-épic et le jeune coq la cour est basse !! Comment remonter la pente ?
RépondreSupprimerJ'aime
RépondreSupprimerJ'ai tilté sur ton sentier lumineux . Une fois j'avais lu ça et cherché croyant que c'était une métaphore poétique . J'ai découvert que le Sentier lumineux était le nom d'une armée maoïste révolutionnaire créée par Guzman un quasi malade mental péruvien responsable de plus de 50000 morts au dit Pérou .
RépondreSupprimerFaut faire gaffe que la poésie mène à tout .
Quand les corbeaux tombent du haut de leur loge perchoir les crows font ding
RépondreSupprimerj'ai cette impression d'une chute étape par étape longue et inévitable
RépondreSupprimer... la musique en fond approfondie le trou..
enfin c'est mon ressenti
merci james px
Bonjour,
RépondreSupprimerComme une jardinière novice qui aime la nature
J'ai jeté , comme une petite poète folle, quelques graines de tomates dans l'hibiscus
Et le miracle a eu lieu les tomates cerises passent du vert au rouge
parmi les fleurs venues de Martinique sur ma terrasse varoise, un sourire et un coup de coeur
à un Poète que j'aime lire depuis une décennie pour l'originalité de sa Poésie
Dans le temps qui passe, Belle journée et bel été Px
Paule
que serai le monde sans poètes
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour les coms.
ce poème offre une vision complexe et nuancée de la relation entre l'homme et la nature, tout en abordant des thèmes sociopolitiques actuels. Il utilise des images poétiques et une langue évocatrice pour susciter la réflexion du lecteur sur ces questions. il exprime un sentiment d'incompréhension ou de frustration face à l'inefficacité de l'action humaine pour résoudre les problèmes environnementaux.
Bien à vous