Les fugitives sont revenues, chacune parée de ses ornements :
L’une, perchée sur des sandales à talons,
Ankles ornées de cuir scintillant,
Prête pour un avenir chez Casino, au rayon des cosmétiques.
L’autre, chaussée de sandales noires en cuir végétal,
Souple semelle en liège provençal,
Dévoilée sur Pampelonne, en serveuse de breuvages envoûtants,
Séduisant les Russes en quête d’ailleurs et les Ukrainiens en nostalgie de douceur.
La dernière, dans des escarpins carmin lisses,
Fuyait éperdument la maréchaussée tropézienne,
Pour excès de vitesse,
Outrage sous narcotiques.
Hymne à la bohème contemporaine,
Ces trois migrantes éveillèrent mes sens,
Trois robes fleuries, longues et fluides,
Aux plis généreux, caressèrent ma conscience.
Quand les gazelles se feront justicières,
Je serai leur cible.
Bonjour James, C'est une poésie très imagée, avec une tension entre l'évasion et le retour, entre le rêve et la réalité... J'ai bien aimé !
RépondreSupprimerPublié: Il y a 2 minutes Citer vertical_align_bottom
RépondreSupprimerL'écriture, riche en métaphores, oscille entre le mystère et le quotidien, créant une superbe ambiance à la fois onirique et engagée. L’évocation des personnages féminins, à la fois fugitives et libres, résonne effectivement comme un hommage à la bohème moderne